Voyons ce qu'il en est sur le thème de l'écologie où Nicolas Hulot est devenu le gardien du temple au sein du gouvernement avec une obscure militante en Marche devenue, par la grâce du seigneur du palais, secrétaire d’État dont la principale fonction est de répéter à l'envi les éléments de langage qui lui sont communiqués par les vrais boss de En Marche. La pauvre fait pitié à voir et à entendre tellement elle n'est pas convaincante.
D'abord souvenons nous que Nicolas Hulot, animateur de télé féru de nature et de séquences émotion, est devenu fan de Macron sur le tard puisque lui l'écologiste avait la dent dure contre Macron candidat qui à ses yeux n'avait pas compris que le modèle ultralibéral était à l'origine de la crise, c'est ce qu'il disait 7 jours avant le premier tour de l'élection présidentielle.
Pire encore, puisque pour Hulot il n'était pas question de "ticket" avec Macron,
c'est ce qu'il disait un an plus tôt en avril 2016 alors même que la
presse en mal de sensation forte voulait à tous prix les associer.
Un an plus tard, en fait de refus ... il a tout accepté en avalant d'un seul coup la couleuvre du libéralisme de Macron que l'on peut observer via les décisions sur le budget 2018. Et le voici devenir ministre de la Transition écologique et solidaire ... rien que ça ! C'est bien lui le porteur du ticket écolo qui consiste à être la caution écologiste de Macron et d'en Marche. Avec son aura dans l'opinion il est clair qu'il vaut mieux pour Macron que Hulot soit avec lui plutôt que contre lui.
Et donc tout allait presque bien depuis sa nomination de ministre puisque début juillet Hulot a présenté son "plan climat" .... sans plan ... sauf à évoquer la fin des voitures essence et diesel en 2040 car pour le reste, rien de bien concret, il s'est contenté du listage des grands chantiers à mener sans aucune indication se rapportant à la réduction du parc nucléaire, réduction nécessaire pour respecter la loi sur la transition énergétique.
Nous voilà donc arrivé au plus étonnant puisque soudainement, Hulot nous dit qu'il sera impossible de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% en 2025 contre 75% actuellement. C'est bien évidemment contraire aux engagements, anciens, prévus dans la loi de transition énergétique de 2015. C'est aussi et surtout contraire aux engagements du candidat Macron à l'élection présidentielle.
Je ne veux pas croire que sur un tel dossier majeur, Macron ait été mal conseillé, il savait, quand il a proposé son projet aux Français lors de l'élection présidentielle et puisqu'il était dans le gouvernement de Valls en 2015, que cette décision prévue par la loi de 2015 nécessitait la fermeture, selon la Cour des comptes, d'entre 17 à 20 réacteurs nucléaires sur les 58 actuels ou bien selon Greenpeace entre 27 à 31 réacteurs. Sachant qu'en plus il faudra fermer toutes les centrales à charbon. Ce n'était pas une découverte pour lui en temps que ministre de l'économie et des finances et membre du même gouvernement que Ségolène Royal à l'époque ministre de l'écologie.
Depuis quelques jours on assiste au bal des faux culs avec comme toujours des éléments de langage répétés pour tenter de démontrer que cette décision était inévitable. Mais le problème c'est surtout que cet engagement n'aurait pas du être dans le programme de Macron, puisque intenable. C'est un gros mensonge qui est devenu un renoncement ce qui la fiche mal pour le pays de la COP21 qui donne des leçons à d'autres.
Hulot ferait mieux de se retirer plutôt que de compter les points car au final ce n'est pas lui qui décide et décidera de l'arrêt de la vingtaine de réacteurs nucléaires (6 à 8 centrales fermées sur les 19 en service ?). Quant on observe son absence de poids politique sur des dossiers comme le CETA et le glyphosate, on peut s'interroger sur l'intérêt pour lui de son maintien en place. Nicolas Hulot c'est la vacance du pouvoir.
Nous voilà donc arrivé au plus étonnant puisque soudainement, Hulot nous dit qu'il sera impossible de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% en 2025 contre 75% actuellement. C'est bien évidemment contraire aux engagements, anciens, prévus dans la loi de transition énergétique de 2015. C'est aussi et surtout contraire aux engagements du candidat Macron à l'élection présidentielle.
Je ne veux pas croire que sur un tel dossier majeur, Macron ait été mal conseillé, il savait, quand il a proposé son projet aux Français lors de l'élection présidentielle et puisqu'il était dans le gouvernement de Valls en 2015, que cette décision prévue par la loi de 2015 nécessitait la fermeture, selon la Cour des comptes, d'entre 17 à 20 réacteurs nucléaires sur les 58 actuels ou bien selon Greenpeace entre 27 à 31 réacteurs. Sachant qu'en plus il faudra fermer toutes les centrales à charbon. Ce n'était pas une découverte pour lui en temps que ministre de l'économie et des finances et membre du même gouvernement que Ségolène Royal à l'époque ministre de l'écologie.
Depuis quelques jours on assiste au bal des faux culs avec comme toujours des éléments de langage répétés pour tenter de démontrer que cette décision était inévitable. Mais le problème c'est surtout que cet engagement n'aurait pas du être dans le programme de Macron, puisque intenable. C'est un gros mensonge qui est devenu un renoncement ce qui la fiche mal pour le pays de la COP21 qui donne des leçons à d'autres.
Rappel des promesses (cliquez pour agrandir)
Hulot ferait mieux de se retirer plutôt que de compter les points car au final ce n'est pas lui qui décide et décidera de l'arrêt de la vingtaine de réacteurs nucléaires (6 à 8 centrales fermées sur les 19 en service ?). Quant on observe son absence de poids politique sur des dossiers comme le CETA et le glyphosate, on peut s'interroger sur l'intérêt pour lui de son maintien en place. Nicolas Hulot c'est la vacance du pouvoir.
Cela dit, on peut très bien "tenir le cap" tout en le voyant s'éloigner… ou en ralentissant ses propres moteurs ! Donc, on ne peut pas dire que Macron se soit renié.
RépondreSupprimerCela dit, s'il s'est renié, je ne peut que l'en féliciter, le nucléaire étant indispensable et aussi sûr que possible, quand ce qu'on nous propose comme énergies "renouvelables" ne sont que grand foutage de trombinette.
J'ai oublié de cliquer…
Supprimer