C'est l'aboutissement d'une dégénérescence commencée il y a un long moment et qui malheureusement perdure. Après une succession de défaites électorales de 2012 à 2017 dues à une politique pour le moins incomprise qui a fait basculer le PS dans le néant on peut toujours s'étonner que ce parti n'ait toujours pas compris que ce n'était pas en étant une opposition en carton qu'il retrouvera le chemin de la victoire et réinvestira le pouvoir après un succès électoral.
Souvenons nous qu'il a peu de jours, partout dans la presse et devant les caméras, les cadres du PS répétaient à l'envi les éléments de langage d'usage : "Le PS est clairement dans l'opposition".
Quelle marrade ! A la première occasion de le prouver voilà que seulement 5 députés PS sur les 31 élus ont voté contre la confiance, le comble étant de trouver 3 députés ayant voté pour la confiance et 23 frileux qui se sont abstenus (73% des députés PS) pour ne pas se fâcher avec Macron peut-être ?
Alors le : "clairement dans l'opposition" ça veut dire quoi au juste ?
Quelle marrade ! A la première occasion de le prouver voilà que seulement 5 députés PS sur les 31 élus ont voté contre la confiance, le comble étant de trouver 3 députés ayant voté pour la confiance et 23 frileux qui se sont abstenus (73% des députés PS) pour ne pas se fâcher avec Macron peut-être ?
Alors le : "clairement dans l'opposition" ça veut dire quoi au juste ?
Hier à l'Assemblée Nationale le vote du groupe Nouvelle gauche (ex-PS) était le suivant :
• 23 députés PS se sont abstenus;
• 5 ont voté contre (Luc Carvounas, Régis Juanico et Boris Vallaud, Alain David, Joël Aviragnet);
• 3 pour la confiance (Guillaume Garot, David Habib et Hélène Vainqueur-Christophe);
Merci donc à Luc Carvounas, Régis Juanico, Boris Vallaud, Alain David et Joël Aviragnet d'avoir voté contre. L'honneur du PS !
Quant aux autres : "Ils devaient choisir entre le déshonneur et la guerre, ils ont choisi le déshonneur et ils auront la guerre" (Winston Churchill, 7 novembre 1938)
Je ne comprends pas comment un député PS peut s'abstenir faee aux projets de Macron tels que (liste non exhaustive) :
• Suspension du versement des allocations chômage après le refus de plus de deux offres d'emploi "décent", pour un salaire qui "n'est pas inférieur de plus de 20-25%" à l'ancien poste
• Organisation "de la vie économique et sociale au niveau de l'entreprise".
• Les 35 heures pourront être assouplies par des "accords négociés majoritaires".
• Pérennisation du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) sous forme d'allègement de charges pérenne. Les employeurs économiseront près de 1800€ par an par salarié au SMIC et 2200€/an pour un salarié payé 3000€ bruts.
• Augmentation de la CSG de 1,7% sauf pour les chômeurs et 40% des retraités les plus modestes • Baisse de l'impôt sur les sociétés de 33,3 à 25%
• Suppression de l’ISF pour le patrimoine financier et en actions.
• Transformation de l'ISF en "Impôt sur la fortune immobilière"
• Fin des régimes spéciaux de retraite par la création d'un système universel de retraite remplaçant les 37 régimes de retraites actuels avec des règles qui "seront les mêmes pour tous les régimes".
• Rétablissement des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires.
• Diminution des effectifs publics d’environ 120 000 à la fin du quinquennat pour une "économie" de plus de 3 milliards.
• Organisation "de la vie économique et sociale au niveau de l'entreprise".
• Les 35 heures pourront être assouplies par des "accords négociés majoritaires".
• Pérennisation du CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) sous forme d'allègement de charges pérenne. Les employeurs économiseront près de 1800€ par an par salarié au SMIC et 2200€/an pour un salarié payé 3000€ bruts.
• Augmentation de la CSG de 1,7% sauf pour les chômeurs et 40% des retraités les plus modestes • Baisse de l'impôt sur les sociétés de 33,3 à 25%
• Suppression de l’ISF pour le patrimoine financier et en actions.
• Transformation de l'ISF en "Impôt sur la fortune immobilière"
• Fin des régimes spéciaux de retraite par la création d'un système universel de retraite remplaçant les 37 régimes de retraites actuels avec des règles qui "seront les mêmes pour tous les régimes".
• Rétablissement des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires.
• Diminution des effectifs publics d’environ 120 000 à la fin du quinquennat pour une "économie" de plus de 3 milliards.
• Gel du point d'indice des fonctionnaires.
A moins que le paquet de cigarettes à 10 euros ou le réforme du BAC n'aient conquis le coeur des députés PS, opposition en carton-pâte ... il est fort ce Macron !
Les cinq prochaines années vont être très longues .... et sans doute même les dix prochaines années.
D'aucuns le disent mort mais non, le PS remue encore. Comme pour les radicaux, comateux depuis 1945, l'agonie du PS sera trèèès longue et les 10 ans qui viennent ne suffiront sans doute pas pour dresser le constat de décès.
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