Je ne sais pas si entre deux débats grandement intéressants sur la cravate de Mélenchon et de ses amis vous aviez observé que mercredi est paru le décret autorisant les communes à revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de quatre jours d’école en primaire, sans modifier le temps scolaire sur l'année et la semaine.
Cette mesure revient ainsi sur la semaine de 4,5 jours mise en place par Vincent Peillon après concertation d'usage et qui avait l'assentiment des "spécialistes" (chronobiologistes notamment) et de nombre d'organisation de parents d'élèves et d'enseignants.
On remarque donc que Macron fait du Sarkozy en modifiant la semaine de nos enfants par un coup de plume sans évidemment prendre en compte le rapport d'un groupe du travail du Sénat qui recommande de ne pas revenir à la semaine de quatre jours et en ignorant une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP), indiquant que la semaine de 4,5 jours a permis aux mères de « mieux répartir leur temps de travail », en leur permettant de davantage travailler le mercredi.
A cela ajoutons que Macron et son ministre ignorent totalement et volontairement l'avis du Conseil Supérieur de l'Education qui regroupe 48 personnels de l’Education nationale, une dizaine de parents d’élèves et 12 collectivités territoriales. Avis mis aux votes et rendu le 8 juin dernier par un vote clair : 35 contre, 21 pour, 1 abstention.
Mais la contestation ne s'arrête pas là, les maires regrettent de ne pas avoir été consultés alors que ce sont eux les acteurs principaux et comme l'indique Agnès Le Brun, maire (LR) de Morlaix et vice-présidente de l’Association des maires de France (AMF) :
Bref Macron utilise la même méthode expéditive que Sarkozy en modifiant les rythmes scolaires "par décret royal" sans aucune concertation ni prise en compte des études sérieuses préalables.
Mais bien évidemment on perçoit la réalité de cette décision éminemment politique qui est de satisfaire certains maires des communes qui ont en charge les transports et l’éveil des enfants à d'autres matières plus culturelles et sportives. Macron se moque éperdument du temps d'apprentissage des enfants, ce qu'il souhaite par cette mesure c'est, sous prétexte de souplesse, satisfaire les maires (surtout les ronchonneurs et ceux des plus grandes villes) et certains de ses électeurs ... comme Sarkozy avant lui en 2008.
A la rentrée cela risque d'être le gros bazar car certaines communes vont modifier leur organisation et pas d'autres et au sein d'une même commune il pourrait se trouver des écoles en 4,5 jours et d'autres en 4 jours. Tout cela n'est pas très sérieux.
Le quinquennat commence bien .... par du clientélisme.
A cela ajoutons que Macron et son ministre ignorent totalement et volontairement l'avis du Conseil Supérieur de l'Education qui regroupe 48 personnels de l’Education nationale, une dizaine de parents d’élèves et 12 collectivités territoriales. Avis mis aux votes et rendu le 8 juin dernier par un vote clair : 35 contre, 21 pour, 1 abstention.
Mais la contestation ne s'arrête pas là, les maires regrettent de ne pas avoir été consultés alors que ce sont eux les acteurs principaux et comme l'indique Agnès Le Brun, maire (LR) de Morlaix et vice-présidente de l’Association des maires de France (AMF) :
Il sera difficile de "de détricoter la réforme" pour les communes, pour le milieu associatif, pour les Atsem qui auraient été formées dans les petites communes et qui auraient pu compléter leur temps partiel par des heures, et pour le public familial qui avait repris un temps plein le mercredi.
Bref Macron utilise la même méthode expéditive que Sarkozy en modifiant les rythmes scolaires "par décret royal" sans aucune concertation ni prise en compte des études sérieuses préalables.
Mais bien évidemment on perçoit la réalité de cette décision éminemment politique qui est de satisfaire certains maires des communes qui ont en charge les transports et l’éveil des enfants à d'autres matières plus culturelles et sportives. Macron se moque éperdument du temps d'apprentissage des enfants, ce qu'il souhaite par cette mesure c'est, sous prétexte de souplesse, satisfaire les maires (surtout les ronchonneurs et ceux des plus grandes villes) et certains de ses électeurs ... comme Sarkozy avant lui en 2008.
A la rentrée cela risque d'être le gros bazar car certaines communes vont modifier leur organisation et pas d'autres et au sein d'une même commune il pourrait se trouver des écoles en 4,5 jours et d'autres en 4 jours. Tout cela n'est pas très sérieux.
Le quinquennat commence bien .... par du clientélisme.
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