On a d'abord vu des responsables politiques immédiatement indiquer qu'ils demandaient à leurs électeurs de voter Macron. Hamon qui a subit une humiliante déroute est de ceux là et Fillon a lancé le même appel clair et sans état d'âme.
Au centre droit on aurait presque tendance à croire que Macron est centriste et l'un des leurs puisque tous les centristes à l'unisson soutiennent l'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée, certains même depuis bien avant le 1er tour et jusqu'à dernièrement Jean-Louis Borloo qui a même proposé de faire une pige de 3 ans pour aider Macron.
Chez LR, beaucoup de personnalités ont appelé au vote Macron, même Sarkozy qui il n'y a pas si longtemps encore était un adepte du ni-ni, mais il faut croire que le ni PS, ni FN ne concerne pas Macron ... bien trop au centre ? Mais chez les membres de l'ex-UMP, on trouve des réfractaires au vote Macron qui sont toujours favorables au ni-ni. Parmi ceux-ci l'on trouve sans réelle surprise Henri Guaino, Laurent Wauqiez, Éric Ciotti et l'inévitable Nadine Morano ... évidemment. Ceux là tiennent souvent des propos plus proches de ceux de Le Pen que de ceux de Macron, par conséquent ils sont logiques avec eux mêmes.
Et puis à droite on a eu la surprise de voir Dupont-Aignan qui fut gaulliste jadis, soutenir Le Pen pour un plat de lentilles garnis de promesses. La honte est sur lui depuis sa déclaration d'amour pour Le Pen et le voilà de s'imaginer premier ministre de sa présidente .... on croit rêver !
A gauche le PCF appelle à voter clairement Macron, ce qui n'est pas le cas de Mélenchon "chef" des insoumis qui lui, joue à un drôle de jeu en n'indiquant pas de "consigne" de vote tout en disant qu'il ne faut pas voter Le Pen. Tout ça parait-il pour ne pas démobiliser ses troupes en vue des législatives dont certains verraient d'un mauvais oeil une consigne de vote en faveur d'un ex banquier d'affaires inspirateur de la loi El Khomri qu'il veut d'ailleurs amplifier. Bref Méluche essaie de jouer les insaisissables lui qui depuis ce dimanche d'avril détient le leadership de la gauche, c'est dommage de ne pas avoir un discours clair en cette occasion, ça le grandirait.
Enfin pour terminer cette revue d'effectif, chacun aura noté que le PS bien évidemment appelle à choisir Macron contre le FN ce qui est d'une logique absolue. Et puis il faut aussi dire que "les hollandais" s'y retrouvent avec Macron qui quelque part leur ressemble politiquement, certains comme Le Foll voient même la fin du PS arriver, les gauches irréconciliables le restent. Ceci étant, le PS n'a jamais eu d'attitude ambiguë en présence de duel avec le FN, Estrosi et Bertrand, Présidents de région, peuvent en témoigner.
Pendant ce temps là ça castagne sec sur les réseaux sociaux entre les insoumis et les autres. Les uns ne voulant pas voter Macron pendant que les autres les poussent à le faire, c'est une joyeuse, ou pas, lutte finale sur Twitter et Facebook.
Je conclurai ce billet tour d'horizon par vous dire que je pense sincèrement qu'il n'y a pas photo entre un démocrate républicain au projet qui ne me convainc pas et une personnalité d'extrême droite dont on devine sa façon d'être si elle devait être au pouvoir. On ne peut décemment confier la 5 ème puissance économique mondiale et l'arme atomique à l'extrême droite qui un coup veut sortir de l'euro et un coup ne veut plus, qui interdit certains journalistes à ses meetings, qui est ouvertement homophobe, qui est opposée au mariage pour tous, qui est très anti-syndicats, anti-musulmans, etc ... Bref c'est la peste brune matinée de sourires.
Le 7 mai je voterai Emmanuel Macron ... pour mieux m'y opposer quand il sera élu.
L'un des derniers sondages :
Chez LR, beaucoup de personnalités ont appelé au vote Macron, même Sarkozy qui il n'y a pas si longtemps encore était un adepte du ni-ni, mais il faut croire que le ni PS, ni FN ne concerne pas Macron ... bien trop au centre ? Mais chez les membres de l'ex-UMP, on trouve des réfractaires au vote Macron qui sont toujours favorables au ni-ni. Parmi ceux-ci l'on trouve sans réelle surprise Henri Guaino, Laurent Wauqiez, Éric Ciotti et l'inévitable Nadine Morano ... évidemment. Ceux là tiennent souvent des propos plus proches de ceux de Le Pen que de ceux de Macron, par conséquent ils sont logiques avec eux mêmes.
Et puis à droite on a eu la surprise de voir Dupont-Aignan qui fut gaulliste jadis, soutenir Le Pen pour un plat de lentilles garnis de promesses. La honte est sur lui depuis sa déclaration d'amour pour Le Pen et le voilà de s'imaginer premier ministre de sa présidente .... on croit rêver !
A gauche le PCF appelle à voter clairement Macron, ce qui n'est pas le cas de Mélenchon "chef" des insoumis qui lui, joue à un drôle de jeu en n'indiquant pas de "consigne" de vote tout en disant qu'il ne faut pas voter Le Pen. Tout ça parait-il pour ne pas démobiliser ses troupes en vue des législatives dont certains verraient d'un mauvais oeil une consigne de vote en faveur d'un ex banquier d'affaires inspirateur de la loi El Khomri qu'il veut d'ailleurs amplifier. Bref Méluche essaie de jouer les insaisissables lui qui depuis ce dimanche d'avril détient le leadership de la gauche, c'est dommage de ne pas avoir un discours clair en cette occasion, ça le grandirait.
Enfin pour terminer cette revue d'effectif, chacun aura noté que le PS bien évidemment appelle à choisir Macron contre le FN ce qui est d'une logique absolue. Et puis il faut aussi dire que "les hollandais" s'y retrouvent avec Macron qui quelque part leur ressemble politiquement, certains comme Le Foll voient même la fin du PS arriver, les gauches irréconciliables le restent. Ceci étant, le PS n'a jamais eu d'attitude ambiguë en présence de duel avec le FN, Estrosi et Bertrand, Présidents de région, peuvent en témoigner.
Pendant ce temps là ça castagne sec sur les réseaux sociaux entre les insoumis et les autres. Les uns ne voulant pas voter Macron pendant que les autres les poussent à le faire, c'est une joyeuse, ou pas, lutte finale sur Twitter et Facebook.
Je conclurai ce billet tour d'horizon par vous dire que je pense sincèrement qu'il n'y a pas photo entre un démocrate républicain au projet qui ne me convainc pas et une personnalité d'extrême droite dont on devine sa façon d'être si elle devait être au pouvoir. On ne peut décemment confier la 5 ème puissance économique mondiale et l'arme atomique à l'extrême droite qui un coup veut sortir de l'euro et un coup ne veut plus, qui interdit certains journalistes à ses meetings, qui est ouvertement homophobe, qui est opposée au mariage pour tous, qui est très anti-syndicats, anti-musulmans, etc ... Bref c'est la peste brune matinée de sourires.
Le 7 mai je voterai Emmanuel Macron ... pour mieux m'y opposer quand il sera élu.
L'un des derniers sondages :
« Le 7 mai je voterai Emmanuel Macron ... pour mieux m'y opposer quand il sera élu.
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On se croirait chez Sarkofrance ! Décevant de vous voir marcher dans de telles palinodies contorsionnistes…
Oui Didier un vote de raison mais pas de conviction
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