Primaire à gauche : un premier débat sans réelle surprise


Donc hier a eu lieu le premier grand raout télévisuel des concurrents de la primaire à gauche et chacun a pu apprécier ou pas les prises de position de son champion préféré. 

Personnellement je n'ai pas été déçu par Arnaud Montebourg qui je le pense, à démontré qu'il avait l’étoffe d'un présidentiable tout à la fois sérieux et compétent. Et encore ce n'était que le premier débat, vous allez voir la suite ....

Par contre j'ai trouvé que les candidats avaient du mal à exprimer et développer leurs idées dans un temps bien trop court. On n'aborde pas le sujet du "Made in France" en 1 minute 30 si on veut être sérieux et développer ses arguments et que dire du temps qu'il faudrait pour évoquer sérieusement la 6 ème république préconisée par Montebourg depuis 2001.

Pour le reste, je n'ai pas été trop surpris par les autres candidats, Valls faisant du Valls droit dans ses bottes notamment à propos du 49.3 pour la loi El Khomri, Peillon philosophant toujours autant, Hamon fidèle à lui-même en tant que partisan de la décroissance de l'emploi qui selon lui va disparaître, Pinel a bien défendu ses idées, de Rugy m'a donné l'impression d'être plus écolo-centriste que de gauche, quand à Bennahmias je dois reconnaître que c'est la seule surprise pour moi, il nous a fait son numéro de soliste qui mériterait d'être en première partie du spectacle de Gad Elmaleh et Kev Adams, il avait dû manger un clown à la cantine de TF1 avant le débat.

Comme on dit, la partie reste ouverte et je ne sais pas qui sera vainqueur au soir du 29 janvier prochain ... même si je peux exprimer, comme dirait les sondeurs, "un souhait de victoire", en faveur de Montebourg, 

Le prochain débat arrive vite puisqu'il se tiendra dimanche à 18h. 



Je vous propose de relire la déclaration d'Arnaud Montebourg expliquant les raisons de sa candidature ainsi que quelques clips vidéos de certaines de ses interventions.

"J'ai toujours été constant dans mes convictions et mes combats: contre les paradis fiscaux, contre l'austérité, pour une VIème République, pour le patriotisme économique, pour une Europe enfin au service des peuples.
J'ai l'expérience de l'État, je sais ce qu'on peut en faire, ou pas.
En cet instant, je pense aux ouvriers de Florange, à ces travailleurs précaires aux fins de mois difficiles, à ces professeurs des écoles, ces infirmières, cette France qui travaille ou voudrait travailler ; c'est pour vous que j'ai posé ma candidature. Je demande votre confiance pour écarter l'extrême droite, battre le candidat libéral brutal qu'est François Fillon, et unir les gauches.
Mon projet n'est pas un projet de gestion résignée, c'est un projet de transformation concrète et profonde du système économique et financier, politique et européen, pour reprendre en main notre destin et peser sur nos vies: la grande politique du Made in France, la relance économique et écologique, la sécurité sociale professionnelle, pour nous libérer du chômage de masse, la reconstruction de l'éducation nationale, de la santé, pour faire reculer les inégalités et la pauvreté, une République forte face au terrorisme, dans un pays meurtri, qui saura toujours défendre ses libertés.
Je veux être le président de la volonté et du courage; le courage de rebâtir la France, et l'Europe, avec vous."









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