Je commentais l'évolution sur le dernier trimestre 2015, à la baisse pour la France et à la hausse pour l'Allemagne et ce depuis 2012.
Il ne faut donc pas croire les sempiternels grincheux et démagogues de tout poil qui gravitent du côté du Medef ou bien des candidats de la primaire à droite pour qui tout va mal. Au moins de ce côté, ils ont complètement tort puisque Hollande fait mieux en 4 ans que la droite pendant ses dix années au pouvoir (2002-2012).
Ainsi donc, en 2012 par exemple, quand Hollande s'installe au palais, le coût salarial horaire en Allemagne et en France était quasiment identique (36,13€ pour l'Allemagne et 36,10€ par heure pour la France).
4 ans plus tard, pour le 1er trimestre 2016 le coût horaire dans l'industrie est de 38,16 € pour la France contre 40,61 € pour l'Allemagne soit un écart de 2,45 € alors que trois mois plus tôt les coûts étaient respectivement de 37,76 € Vs 39,13 € (1,37 € d'écart) au 4ème trimestre 2015.
Cette tendance lourde depuis 2012 est due principalement d'une part en raison de l'augmentation des salaires en Allemagne depuis 2012 bien plus forte (+15,2%) qu'en France (+8,9%) et d'autre part et surtout du fait des allègements du coût du travail à coups de milliards grâce au CICE et au pacte de responsabilité.
Et cela devrait encore s'amplifier avec la nouvelle baisse de 1,8 point des "cotisations sociales famille" sur les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic, effective depuis le 1er avril 2016.
Alors, le Medef et les Juppé, Sarkozy, Le Maire, Fillon et autres feraient bien de faire profil bas sur ce sujet, l'accroissement de la compétitivité des entreprises industrielles est concrète et réelle et la France est meilleure que l'Allemagne c'est incontestable et c'est à mettre au crédit de ... la gauche "hollandaise" au pouvoir.
4 ans plus tard, pour le 1er trimestre 2016 le coût horaire dans l'industrie est de 38,16 € pour la France contre 40,61 € pour l'Allemagne soit un écart de 2,45 € alors que trois mois plus tôt les coûts étaient respectivement de 37,76 € Vs 39,13 € (1,37 € d'écart) au 4ème trimestre 2015.
Cette tendance lourde depuis 2012 est due principalement d'une part en raison de l'augmentation des salaires en Allemagne depuis 2012 bien plus forte (+15,2%) qu'en France (+8,9%) et d'autre part et surtout du fait des allègements du coût du travail à coups de milliards grâce au CICE et au pacte de responsabilité.
Et cela devrait encore s'amplifier avec la nouvelle baisse de 1,8 point des "cotisations sociales famille" sur les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic, effective depuis le 1er avril 2016.
Alors, le Medef et les Juppé, Sarkozy, Le Maire, Fillon et autres feraient bien de faire profil bas sur ce sujet, l'accroissement de la compétitivité des entreprises industrielles est concrète et réelle et la France est meilleure que l'Allemagne c'est incontestable et c'est à mettre au crédit de ... la gauche "hollandaise" au pouvoir.
Les charges baisses, les salaires n'augmentent pas et baissent fortement aprés un licenciement pour celui qui retrouve un travail dans l'industrie. Aprés 6 mois de chômage, je suis confronté à cette réalité en lisant les offres d'emploi, le gars de Pôle Emploi a honte de me les présenter...Le problème de l'industrie française ne vient pas du coût du travail ni même de sa qualité souvent supérieure à celle des allemands. J'ai travaillé 15 ans pour une grosse boite allemande dirigée par Harmut Mehdorn (Heidelberger Druckmaschinen) grand copain de Schröder. J'ai vu à l'oeuvre leurs réseaux commerciaux à l'échelle mondiale, à coté notre industrie (à part l'armement)fait pâle figure.
RépondreSupprimeril est certain que notamment sur le marché "de la machine outil" l'Allemagne domine largement et ce n'est pas la seule industrie.
SupprimerD'une façon générale le coût du travail n'est pas le paramètre essentiel pour établir la compétitivité d'une industrie. Tout dépend du marché où le produit est vendu: "marché parfait" ou "marché imparfait". Dans le marché imparfait (peu de concurrence) les rendements sont croissants, ce qui permet d’accroître les profits et les salaires réels. À l’inverse, les rendements décroissants engendrent de la concurrence parfaite. Et, par conséquent, « les marchés parfaits sont pour les pauvres » car sur ces marchés, même si des gains de productivité sont réalisés, ils ne bénéficient pas aux producteurs sous forme de hausse de salaire mais aux consommateurs sous forme de baisse des prix.
RépondreSupprimerdans le comparatif économique des industries allemandes et françaises, le coût du travail est un indicateur référence utilisé.
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