Tout est dit dans le titre, Emmanuel Macron que la presse veut nous faire passer pour "un moderne" ne fait que copier-coller ce que François Bayrou répète inlassablement depuis 2005 au moins, sans pour autant avoir du succès auprès des Français lorsqu'il s'agit de passer au concret que sont les échéances électorales.
Ces idées là plaisent dans les discussions au bistrot, en famille ou à la machine à café dans les entreprises mais c'est tout ....
Ces idées là plaisent dans les discussions au bistrot, en famille ou à la machine à café dans les entreprises mais c'est tout ....
Faire du neuf avec du vieux voilà le crédo d'un Macron sans aucune idée nouvelle que celles, anciennes, qu'il pique à Bayrou !
Sur le fond il est clair qu'être de gauche ou de droite n'est évidemment pas la même chose, j'en veux pour preuve le bilan de Sarkozy et ses projets (lire "Le programme économique de Sarkozy, du sang et des larmes annoncés") ainsi que ceux des candidats de la primaire à droite.
C'est bien pour cela que le clivage droite-gauche existe ... et pour longtemps encore, n'en déplaise à Macron et à Bayrou.
C'est bien pour cela que le clivage droite-gauche existe ... et pour longtemps encore, n'en déplaise à Macron et à Bayrou.
Qu'il retourne à son job de gérant associé chez Rothschild et Cie ça serait mieux pour lui et surtout pour nous.
Peut-être qu'il veut dire que les gens ne se reconnaissent plus dans le clivage gauche droite, sans pour autant nier qu'il existe sur un plan théorique?
RépondreSupprimerpourtant ce clivage est net et implacable notamment en matière économique là ou les uns veulent supprimer l'ISF les autres désirent taxer davantage les CDD .... ce ne sont là que 2 exemples
SupprimerC'est sûr, Macron rejoint les centristes avec "En Marche"....Mais qu'il se hâte car Jean Lassalle le devance de 5000 KM!
RépondreSupprimerLassalle est un vrai marathonien .... mais arriva-t-il au bout ? J'en doute
Supprimer@jeff
RépondreSupprimerUn peu rapide les arguments qui vise EM sous couvert du clivage gauche droite; pas très sérieux tout cela quand on voit que tu es capable de beaucoup mieux. En tout cas c'est limite " mauvaise foi "
vincent
et pourtant qu'apporte donc Macron de neuf ? Quelles idées nouvelles portent-ils ? Perso je n'en vois guère et ce que je vois ressemble beaucoup à ce que Bayrou nous assène depuis plus de 10 ans et notamment lors de la campagne de la présidentielle 2007.
SupprimerGarder ses préférences politique en adhérant à un mouvement EM et s'engager à soutenir toutes propositions de loi faites à l'assemblée et adoubé par les membres de ce mouvement ne te semble pas novateur ?...
Supprimervincent
C'est ce que faisait Bayrou lors du mandat de Chirac non ? Il prônait des idées et votaient les projets et propositions de loi de son camp entre 2002 et 2012, non ? je me trompe ?
SupprimerIl ne s'agit pas de voter des proposition de loi de son camp !!! Il s'agit de la possibilité pour le mouvement de voter ce qui est bien !!! que la proposition viennent de la droite ou de la gauche . C'est cela qui est différent .
Supprimervincent
Douce illusion .... ceci étant cela arrive parfois sur un sujet qui rassemble, on l'a vu sur certains textes à propos notamment de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.
SupprimerDans le C dans l'air d'hier soir, la journaliste du Monde est allée dans votre sens: Macron, c'est du Bayrou. Et de toute façon, la Vième condamne au bipartisme.
RépondreSupprimerLe journaliste du Figaro a ajouté que le phénomène lui semblait relever du parisianisme, précisant que sur les marchés de la Châtre, dans l'Indre, on se foutait bien de Macron, mais Yves Calvi lui a répondu que sur le marché de Mourmelon, on s'en foutait pas. Macron= parisianisme? A voir.
Et Brice Teinturier, de l'Ipsos, a fait une analyse plutôt intéressante, en disant en gros que Macron se positionnait habilement dans un hiatus entre G/D, mais qu'il pouvait se banaliser et perdre en "sincérité".
Mais vers la fin, il y a eu un consensus pour relever que des mouvements politiques alternatifs, certes existant depuis longtemps dans le paysage français, avec des messages finalement déjà connus et bien identifiés, se manifestaient néanmoins avec de plus en plus de force et de constance.
Donc, en conclusion:rien de neuf du côté des mouvements alternatifs au vieux clivage G/D, mais de plus en plus de présence dans l'opinion publique.
Et ça, ça va pas exactement dans le sens de ce que vous dites.
Je dis exactement cela, Macron fait du neuf avec du vieux et son mouvement n'a rien d'alternatif, il accompagne un certain "ras le bol" des citoyens des partis politiques traditionnels avec des mouvements comme "nous citoyens" ou "La Transition" qui sous couvert d'un refus du clivage traditionnel gauche-droite prônent des idées libérales.
SupprimerIl ne faut pas être naif le refus du clivage droite-gauche va toujours dans le même sens, il penche à droite. Et puis quand je lis dans votre commentaire les réactions des journalistes, je constate que le consensus de fin est complètement ce que je dis, des vielles idées "connues et identifiées".
Oui, sur l'aspect "idées connues et identifiées". C'est la constante. Là, rien de nouveau.
RépondreSupprimerMais sur l'autre aspect: "les mouvements alternatifs au clivage G/D s'expriment avec de plus en plus de force et de présence", c'est la variable.
Or, expliquait en substance Teinturier, cette variable atteint un seuil suffisamment élevé pour ouvrir des perspectives nouvelles à des mouvements comme celui de Macron. C'est la nouveauté.
Sinon, je suis d'accord avec vous: dans la plupart des cas, les personnes qui se prétendent "ni de droite ni de gauche" sont en réalité de droite, voire très à droite. Et on peut même dire que le populisme de droite le plus radical se présente comme "ni de droite ni de gauche". Mon cul, oui. C'est le faux nez du FN.
Pour autant cela n'empêche pas que de moins en moins de gens se reconnaissent dans le clivage traditionnel G/D. D'où l'intérêt pour Hollande de laisser un type comme Macron d'explorer les potentialités électorales de ce segment du marché, si j'ose dire.