Comme vous le savez Dominique Strauss-Kahn a préféré dialoguer et échanger en OFF et sans photo, avec nous, blogueurs politiques et d'autres invités, plutôt qu'avec des journalistes dont il ne veut plus entendre parler, "je ne leur parle pas" dit-il.
Alors hier, quelques journalistes, gros malins, attirés par l'attrait de faire un papier croustillant sur DSK, article générateur de milliers de vues sur internet et donc de rentrées publicitaires augmentées, on essayé de glaner ici ou là de nouvelles indiscrétions sur cette rencontre vieille de 8 jours tout ça parce que certains éléments avaient fuités le matin même, ces fuites se répandant comme une trainée de poudre dans une presse avide de sensationnel.
Mais, mes camarades blogueurs et moi-même avons résisté avec amusement aux sollicitations intéressées de la meute de ces journalistes à l'affut de la petite phrase et du bon mot mais jamais du fond. Ils étaient comme soudainement attirés par les blogueurs politiques qu'ils méprisent et ignorent à longueur d'année avec condescendance. Ils feraient mieux de lire les blogs !
D'ailleurs, par parenthèse, Libération ne déclarait-il pas la mort des blogs il y a peu de temps ? .... tellement risible ! On donne vraiment des cartes de presse à n'importe qui de nos jours.
D'ailleurs, par parenthèse, Libération ne déclarait-il pas la mort des blogs il y a peu de temps ? .... tellement risible ! On donne vraiment des cartes de presse à n'importe qui de nos jours.
DSK et Montebourg sont les deux mamelles actuelles (auparavant c'était Ségolène Royal) de la presse, politique ou pas, qui fait ses choux gras de cancans inventés, de petites phrases supposément dites, de mots acerbes et autres approximations de tous ordres, c'est désolant mais c'est ainsi.
De nos jours il faut remplir les pages web des médias employeurs de ces journalistes pour générer des revenus publicitaires et donc forcément ça vire parfois au grand n'importe quoi et au titre racoleur.
Et après les journalistes s'étonnent que les politiques les ignorent .....
Mais je tiens à vous rassurer ils ne sont pas tous comme ça.
En attendant, DSK est partout, au Kremlin-Bicêtre comme à Paris mais sauf avec la presse, la preuve :-)
De nos jours il faut remplir les pages web des médias employeurs de ces journalistes pour générer des revenus publicitaires et donc forcément ça vire parfois au grand n'importe quoi et au titre racoleur.
Et après les journalistes s'étonnent que les politiques les ignorent .....
Mais je tiens à vous rassurer ils ne sont pas tous comme ça.
En attendant, DSK est partout, au Kremlin-Bicêtre comme à Paris mais sauf avec la presse, la preuve :-)
DSK aux Galeries Lafayette | DSK sur une colonne Morris |
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Il arrive (rarement) que les journalistes donnent la parole à des blogueurs, et publient leurs billets comme si c'étaient des articles de journalistes...et cela a justement été le cas pour cette réunion avec DSK :
RépondreSupprimerhttp://www.marianne.net/agora-ce-qu-vraiment-dit-dsk-100236827.html
Comme tu étais présent, tu as publié ton "billet" jusque là rien de commun avec ce que j'aborde.
RépondreSupprimerOui, mais Marianne en a fait un article.
Supprimer« On donne vraiment des cartes de presse à n'importe qui de nos jours. »
RépondreSupprimerVous tombez de la lune ? On a toujours donné des cartes de presse à n'importe qui, voyons ! Je pourrais vous en raconter de belles, à ce sujet…
Sinon, Dieu m'est témoin que je n'ai pas pour habitude de défendre mes chers confrères, mais enfin, là, je ne trouve pas qu'on puisse leur reprocher grand-chose. Sinon de ne pas lire les blogs, comme vous semblez le faire. Mais je les comprends : il n'y a à peu près rien à tirer des blogs (et je compte le mien dans le lot) qui ne produisent le plus souvent que des "points de vue", rarement intéressants qui plus est, et non de l'information. Mais ce reproche-là ressemble foutrement à une blessure narcissique !
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec vous; n'en déplaise à mes "collègues blogueurs", le journalisme est un métier qui s'apprend (que certains exercent bien et d'autres mal, comme tous les métiers), et le bloguisme un délassement solitaire, quasi-masturbatoire, et sans aucune influence.
SupprimerLa différence, Didier, Elie, est qu'on ne se prend pas pour des journalistes. On ne revendique pas grand chose à part le fait de mettre nos idées en avant.
SupprimerLe billet de Jeff (que j'aurais pu citer dans le mien mais il m'est coupé du bureau) parle des journalistes politiques. Nous autres, blogueurs, dont vous, Elie, avons fait ce que nous aimons faire. On n'est pas payés pour cela. C'est dommage, on est les seuls à parler à DSK.
Non, Nicolas, la différence n'est pas là. Que vous le vouliez ou non, la plupart des blogueurs "de notre cercle" (je ne parle pas des blogs de filles, genre Virginie B ou autre), justement, se sont pris et se prennent encore pour des journalistes. À un moment, ils ont pensé que ça y était : il suffisait de mâchouiller une opinion convenue (souvent lue ailleurs) pour ses vingt lecteurs et on devenait un "faiseur d'opinion". Vous-même avez été effleuré par cette tentation ; mais, comme vous êtes plus intelligent que la plupart de vos petits camarades, vous vous en êtes débarrassé assez vite.
SupprimerUn journaliste n'est pas (ne devrait pas être) un faiseur d'opinion, de toute façon, mais un rapporteur de faits. Ce que les blogueurs sont incapables d'êtres, sauf hasard. Le problème est que les journalistes eux-mêmes sot en train de se rabaisser au niveau des blogueurs : faute d'informations à donner, de faits à dévoiler, ils tonnent du haut de leurs petites chaires, prescrivent, dictent le bienet le mal, etc. Bref, ils s'abîment.
Qu'est ce Virginie fait dans votre cercle ?
SupprimerPour le reste on est d'accord sauf que nous n'avons pas la même lecture. Nous connaissons notre audience et savons qu'elle est dérisoire. Ce que vous décrivez était peut-être valable à une autre époque et il est probable que des andouilles comme gdc n'aient pas compris.
Et on décrit le même phénomène : les journalistes se rabaissent au niveau des blogueurs. C'est leur problème. Alors que nous n'en avons pas sauf que notre ego voudrait qu'on fasse 2000 lecteurs.
Pour notre Virginie, elle était là à titre folklorique : oubliez.
SupprimerPour votre paragraphe suivant, ne dites pas "nous", dites : "je". La plupart des crétins qui tiennent des blogs, et même quand ils ne sont pas totalement crétins, pensent qu'ils ont une influence – parce que c'est leur rêve. Ils seront d'autant plus "mordants" à l'égard des journalistes qu'ils rêveront de les remplacer : c'est ce que René Girard démontre fort bien (je n'entre pas dans les détails).
Il n'y a pas d'autre époque : il y a la nature humaine. Envieuse, jalouse, grinçante. Les blogueurs haïssent les journalistes, simplement parce qu'il leur semble que les journalistes occupent les places qu'ils pensent leur revenir. Or, malgré tout le mépris que j'éprouve pour mes confrères (et, donc, d'une certaine manière, pour moi-même), il se trouve qu'ils pratiquent (bien ou mal, de plus en plus mal à mon avis) un métier particulier, alors que les blogueurs ne sont que des petits bonhommes qui donnent leur avis sur des événements jamais prouvés, jamais certifiés, jamais certains. Un blogueur, au fond, c'est un adolescent attardé qui clame : « Moi, je ! moi, je ! »
Non Didier les blogueurs ne rêvent pas d'être à la place des journalistes. Nous on ne se prend pas au sérieux alors qu'eux c'est souvent le cas
SupprimerJ'en reste à mon analyse des motivations des blogueurs, publiée dans une chronique sur Marianne juste avant d'ouvrir le mien :
Supprimerhttp://www.marianne.net/Pourquoi-tant-de-gens-tiennent-des-blogs_a222496.html
Putain de bordel de merde. Je n'arrive pas à m'adonner aux commentaires.
RépondreSupprimerAh ! Si ! Mais tout le monde s'en fout.
Supprimermais non on ne s'en fout pas :-)
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