On s'autorise à penser dans les milieux autorisés que Martine Aubry, grande opposante, par le verbe, aux options politiques de Manuel Valls, renoncerait à toute autre option que de soutenir, lors du prochain congrès du PS, le camp contre lequel elle vitupère régulièrement.
Ainsi donc, on nous annonce qu'elle s’apprêterait à soutenir le camp Valls, (sous couvert de motion de Cambadélis), le plus libéral à la droite du PS depuis des décennies et dont la dernière lubie est de vouloir réformer le contrat de travail.
A mes yeux, Martine Aubry a perdu là toute crédibilité. Je laisse le soin à chacun de se faire sa propre opinion, pour ma part je regrette ce choix, s'il devait être confirmé.
Donner encore des gages au patronat comme le fait Valls, en voulant réformer le contrat de travail ou en trouvant un tour de passe-passe pour cela, après l'ANI, les 41 milliards du pacte de responsabilité, la loi Macron, est une aberration politique qui n’amènera aucune création d'emploi ni aucune voix supplémentaire à la gauche, si tel était le calcul de Valls. Bien contraire il faudra en soustraire.
Je conclus ce court billet en affirmant que ce n'est pas la peine de jouer les grandes gueules pour se dégonfler quand l'heure du choix se présente, la gauche mérite mieux que ça.
En clair elle rugit comme un lion mais elle va s'écraser comme une bouse (emprunté à M. AUDIARD)
RépondreSupprimerjolie formule
SupprimerLes frondeurs sont aussi des "grandes gueules". Ils roulent des mécaniques, mais n'influencent en rien la politique du gouvernement. Et quand le moment d'obtenir le renouvellement de leur investiture par le parti, ils rentreront sagement dans le rang. Gros klaxon, mais petit moteur....
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