L'ambiance n'est pas folichonne en France où la crise perdure maintenant depuis 2009 à la suite de la crise américaine des subprimes.
Mais voilà que dans les milieux autorisés on s'autorise à penser que l'amélioration de l'économie française a commencé. Oh bien sûr on ne voit pas vraiment grand chose de nouveau dans notre quotidien et surtout, les personnes au chômage sont toujours sans emploi (même si ils sont moins nombreux en catégorie A à) mais certains signes sont encourageants.
Parmi ce signes on trouve l'évolution des défaillances d'entreprises, et, ça tombe bien puisque Altarès a publié son habituelle étude périodique sur les règlements et liquidations judiciaires.
Voici un extrait de leur note de synthèse :
Le dernier trimestre 2014 signe une tendance plus forte avec une baisse des défaillances de 5 % très au-dessous des 16 000 jugements (15 658).
Ce chiffre, le meilleur depuis trois ans, témoigne d’un redressement des affaires. Pour illustration, le nombre de PME défaillantes (10 salariés et plus) est au plus bas depuis 2008.
C’est notamment très sensible sur les sociétés employant au moins 50 salariés ; celles-ci enregistrent un recul des ouvertures de procédure de 20 % sur un an (452 contre 562 en 2013 et 456 en 2008) et 25 % sur le seul 4 ème trimestre 2014. L’industrie manufacturière poursuit son redressement et les services B2B lui emboîtent le pas.
Pour bien visualiser et corroborer ce propos je vous propose pour illustration un tableau reprenant l'historique des défaillances d'entreprises depuis 2005. Pour vous aider j'ai surligner, pour les PME, les données comparatives où l'on constate clairement l'évolution moindre des défaillances puisqu'il faut remonter à 2008 donc avant les effets de la crise, pour avoir de meilleurs chiffres.
Tout laisse à penser que ce phénomène va s'amplifier en 2015 si l'on en croit la tendance du 4 ème trimestre 2014. Voir ci-dessous les données chiffrées comparées entre 2014, 2013 et 2012 pour le même trimestre.
Quant aux statistiques annuelles comparées depuis 2005, là aussi on constate la baisse du nombre de défaillances d'entreprises.
Alors, si tout continue ainsi et avec pour appui :
- une baisse de l'Euro,
- un pacte de responsabilité qui améliore la compétitivité des entreprises,
- une reprise économique européenne,
- un rachat de 1100 milliards de dettes souveraines par la BCE au niveau européen,
- un plan de relance européen de Juncker de 315 milliards
- chute des cours du pétrole
- baisse des taux d'intérêt
- une baisse des impôts sur le revenus pour certains contribuables français
... on pourrait bien voir arriver une embellie pour l'économie française matérialisée par une croissance bien meilleure et donc, moins de défaillances d'entreprises et du coup, espérons le, une baisse continue du chômage.
François Hollande fait ce pari semble t-il ....... et si il avait raison ?
On va l’espérer...
RépondreSupprimeroui
SupprimerSouhaitons...
RépondreSupprimerIl y a quand même une certaine logique dans cette évolution. Les dividendes de 2014 sont revenus au niveau de 2007, le chômage complet ou partiel a beaucoup augmenté dans la même période, il est donc logique que les défaillances d'entreprise aillent à la baisse.
L'important maintenant, ne serait-il pas que la répartition des richesses existantes ou produites soit plus étendue.
je crains que ton voeu ne se réalise ... on connait trop bien comme cela se passe depuis tant et tant d'années.
SupprimerLes défaillances des entreprises de 0 à 5 salariés ne sont pas significatives ; souvent petites sociétés de service, facilement reconstituables. Le bilan est beaucoup plus sévère du coté des plus grosses entreprises, qui elles-s'accompagne d'une destruction de savoir faire et d'une flottille de sous-traitants. Je ne suis pas très optimiste pour l'avenir.
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