La Grèce et son peuple vivent des moments extrêmement pénibles et douloureux depuis déjà de longues années car les grands argentiers de ce monde n'ont que de cesse de faire supporter aux citoyens de ce pays les errements, les erreurs, les manipulations, les fraudes et les bêtises des dirigeants qui se sont succédés au pouvoir depuis des années, qu'ils soient de droite du centre ou sociaux démocrates (PASOK).
Rappelez vous les agitations convulsives de Sarkozy qui tous les quatre matins nous annonçait que la crise de la dette était terminée grâce à lui et Merkel. Puis ce fût la crise de l'Euro où les spéculateurs s'en donnaient à coeur joie et une fois encore Sarkozy se faisait passer pour le roi du monde qui résolvait tout, aidé en cela par un DSK Directeur Général du FMI..... sans que rien ne se passe comme il le prévoyait.
Au final, 227 milliards d'euros ont été prêtés aux grecs par la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Union européenne) entre mai 2010 et l'été 2014 à des taux sans doute déraisonnables, la dette s'ajoutant alors à la dette. Résultat, les dirigeants de ce beau pays se sont vus imposer une cure drastique d'austérité par leurs préteurs et depuis c'est l'austérité permanente ..... oui une véritable austérité où les salaires, les retraites, les minima sociaux sont baissés, pour ne parler que de ça.
Rappelez vous les agitations convulsives de Sarkozy qui tous les quatre matins nous annonçait que la crise de la dette était terminée grâce à lui et Merkel. Puis ce fût la crise de l'Euro où les spéculateurs s'en donnaient à coeur joie et une fois encore Sarkozy se faisait passer pour le roi du monde qui résolvait tout, aidé en cela par un DSK Directeur Général du FMI..... sans que rien ne se passe comme il le prévoyait.
Au final, 227 milliards d'euros ont été prêtés aux grecs par la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Union européenne) entre mai 2010 et l'été 2014 à des taux sans doute déraisonnables, la dette s'ajoutant alors à la dette. Résultat, les dirigeants de ce beau pays se sont vus imposer une cure drastique d'austérité par leurs préteurs et depuis c'est l'austérité permanente ..... oui une véritable austérité où les salaires, les retraites, les minima sociaux sont baissés, pour ne parler que de ça.
Quand on pense que du fait des desiderata de la Troïka, par exemple, le salaire minimum est passé de 750 euros à 450 euros, on se dit que les plus modestes en ont pris plein la figure. Mais ce n'est pas tout, regardez ces documents ci-après pour constater l'étendue des dégâts :
On ne s'étonnera donc pas que près de 35% des grecs vivent sous le seuil de pauvreté, l'austérité n'ayant fait qu'aggraver les choses.
Ajoutons qu'un plan massif de privatisation a été mis en place qui voit la Grèce par exemple vendre ses plages, chose absolument incroyable à imaginer :
Et tout ceci pour quels résultats économiques ?
- 25,7% de chômage en novembre dernier, et même 55% pour les jeunes,
- PIB qui s’est contracté de 25% en 6 ans mais reprend légèrement en 2014 (+1,6%)
- une dette passée de 128% en 2010 à 177% du PIB aujourd’hui
Bien évidemment et heureusement rien de plus normal qu'avec cette cure d'austérité les déficits publics s'améliorent grandement ..... sur le dos du peuple.
Alors il me semble qu'il est temps que le peuple grec se bouge pour lui-même et opte pour lui, pour son quotidien, pour sa vie et ça passe par un vote Syriza dimanche 25 janvier.
En Grèce, le véritable changement c'est maintenant, c'est dimanche !
source : http://www.okeanews.fr/ et les Echos data
On ne s'étonnera donc pas que près de 35% des grecs vivent sous le seuil de pauvreté, l'austérité n'ayant fait qu'aggraver les choses.
Ajoutons qu'un plan massif de privatisation a été mis en place qui voit la Grèce par exemple vendre ses plages, chose absolument incroyable à imaginer :
Et tout ceci pour quels résultats économiques ?
- 25,7% de chômage en novembre dernier, et même 55% pour les jeunes,
- PIB qui s’est contracté de 25% en 6 ans mais reprend légèrement en 2014 (+1,6%)
- une dette passée de 128% en 2010 à 177% du PIB aujourd’hui
Bien évidemment et heureusement rien de plus normal qu'avec cette cure d'austérité les déficits publics s'améliorent grandement ..... sur le dos du peuple.
Mais voici dimanche 25 janvier, venu le temps des élections arriver, et là, il semble qu'une véritable chance de changement s'offre aux grecs, pas un changement à la Moscovici ou Valls, non, un véritable changement d'approche et de politique.
Du coup Syriza présente un programme de réformes contenant notamment des mesures pour lutter contre les effets de l'austérité et pour l'emploi :
- Electricité gratuite et des bons d’alimentation pour au moins 300000 ménages (l'électricité a été coupée pour près de 400 000 grecs bien évidemment incapables de payer leur factures du fait de l'austérité et du chômage)
- un plan logement,
- le 13 ème mois pour les retraites inférieures à 700€,
- les soins médicaux gratuits,
- la carte-transport spéciale,
- la suppression de la taxe sur le gazole de chauffage,
- le retour au salaire minimum de 751€ pour tous (aujourd'hui autour de 450€),
- la restauration des conventions collectives et de l’arbitrage,
- la suppression des dispositions portant sur les licenciements massifs,
- la réalisation du plan de création immédiate de 300.000 emplois dans le secteur privé, public et social,
- L’impôt-guillotine sur la propriété immobilière (qui a été installé de manière rétro-active sur plusieurs années) sera supprimée et remplacé par un impôt équitable sur la grande propriété immobilière,
- le revenu non imposable sera fixé à 12.000€ pour tous (à présent les indépendants sont imposés dès le premier euro et tout le monde est imposable des 5000€ de revenus annuels),
- la création d’une Banque publique de développement ainsi que de banques spéciales pour les PME et les agriculteurs.
Par ailleurs, Syriza s’engage à ne pas permettre aux banques de toucher à la résidence principale (et souvent unique) des classes moyennes et des ouvriers.
Enfin des mesures incluent le soutien aux PME sont également prévues par Syriza.
Evidemment des mesures techniques seront également prises :
Ces propositions techniques portent sur le rejet des excédents primaires -qui sont un autre nom pour ‘austérité’- et l’adoption de budgets équilibrés qui, toutefois, n’incluront pas le plan d’investissements publics, la protection du système bancaire dans le cadre de la BCE, la négociation d’un nouvel accord réaliste, dans le cadre de l’UE, portant sur le remboursement de la dette et la croissance de l’économie réelle, sur l’annulation de la plus grande partie de la valeur nominale de la dette selon une méthode qui ne portera pas préjudice aux peuples d’Europe, comme ce fut le cas pour l’Allemagne, en 1953, sur l’inclusion d’une clause de croissance au processus de remboursement de la dette, un moratoire du remboursement, afin d’économiser des fonds nécessaires à la relance de l’économie, etc..
Je crois bien que quelques banquiers et autres dirigeants du FMI, de la banque Mondiale, de la BCE, de l'UE etc... doivent commencer à se faire du souci .....
En Grèce, le véritable changement c'est maintenant, c'est dimanche !
source : http://www.okeanews.fr/ et les Echos data
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