Il a 100 ans Jean Jaurès mourrait assassiné sous les balles d'un jeune nationaliste qui déclara :
"J'ai voulu, dans des circonstances aussi graves que celles que nous traversons, supprimer un ennemi de mon pays."
Le meurtrier de Jaurès a la chance de voir son procès ne se dérouler qu'après la guerre, en 1919 ou un fort sentiment nationaliste régnait après la victoire sur l’Allemagne. Résultat, le 14 mars 1919 la Cour d’Assises de la Seine acquittait Raoul Villain le meurtrier, à l'issue de son procès et la veuve de Jaurès fut elle condamnée aux dépens.
Cette honteuse et scandaleuse issue engendre un grand nombre de réactions dont celle, célèbre, d'Anatole France :
"Travailleurs, Jaurès a vécu pour vous, il est mort pour vous. Un verdict monstrueux proclame que son assassinat n'est pas un crime. Ce verdict vous met hors-la-loi, vous et tous ceux qui défendent votre cause. Travailleurs, veillez !"
Assassinat Jean JAURES par richardperrichon
Bien plus tard lors d'un de ses discours Charles de Gaulle rendit un hommage appuyé à Jaurès :
"Quand je parle du passé, je n'aurai garde de manquer d'évoquer le souvenir de Jean Jaurès, l'un des vôtres, le plus illustre peut-être, dont la pensée a marqué si profondément l'esprit français au moment où il le fallait, toujours dans le sens de la générosité, toujours dans le sens de l'élévation, toujours dans le sens de la France.
Je le salue, je salue sa mémoire".
(Discours de Carmaux le 25 février 1960)
PS : Réédition d'un billet de 2012
Ah! t'as "rebillé? Chouette!
RépondreSupprimerBon retour.
RépondreSupprimer" Je suis avec Robespierre, et c'est à côté de lui que je vais m'asseoir aux Jacobins" écrivit Jaurés qui fut aussi un grand historien de la Révolution.
On s'en cague, non ?
RépondreSupprimerÇa vous fait pas chier de jouer les passéistes comme le premier droitard de base venu ?