Et bien voilà, comme je l'annonçais la semaine dernière, le PS est passé de la Bérézina du 1er tour au Waterloo du second tour. Ne nous trompons pas non plus d'analyse, l'UMP ne triomphe pas pour ses idées mais par défaut, uniquement parce que le PS est au gouvernement et que les Français sont mécontents après avoir tant espéré.
Pour ce second tour des municipales :
- Pensez que 177 villes de + 9 000 habitants sont passées de gauche à droite
- Songez que que 30 villes des + 50 000 habitants ont basculé de gauche à droite
Mieux qu'un discours, cette infographie piquée chez France Télévision via Abadinte parle d'elle même et permet de visualiser la débâcle, la défaite, la cata pour la gauche en général et le Parti Socialiste en particulier.
(cliquez pour agrandir)
Alors il ne s'agit plus de savoir si la politique menée est la bonne, à l'évidence les Français ont répondu fortement que cette politique n'était pas celle qu'ils souhaitaient, mais de mettre en oeuvre une politique de gauche et pas sociale-libérale où l'on ne pense qu'à faire des cadeaux au patronat et rembourser les dettes et déficits sans que l'un et l'autre n'aient aucun effet sur le chômage.
Tiens si vous avez un moment, voyez ce que j'écrivais le 7 mars 2011, il y a 3 ans déjà, bien avant les primaires.
Je pourrais écrire la même chose 3 ans après :
A lire :
Chez Sarkofrance : Pourquoi ils ont tous perdu aux élections municipales
Chez Cyril : Paris sera toujours Paris, socialiste
Chez Sarkofrance : Pourquoi ils ont tous perdu aux élections municipales
Chez Cyril : Paris sera toujours Paris, socialiste
Mouais, rien à dire de plus, je suis consterné.
RépondreSupprimeret dans notre département ce n'est pas une vague mais un tsunami bleu
SupprimerJérome Chartier, le bras droit de Fillon, élu avec 79% au premier tour à Domont, du jamais vu.
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