D'autres résultats à l'italienne partout en Europe pour bientôt ?

Les résultats des élections italiennes ont été abondamment commentées et disséquées un peu partout, la désolation de certains est aussi grande que la stupéfaction d'autres et évidement, les éditocrates économiques des chaines d'infos en continu s'en sont donné à coeur joie.

Mais le plus remarquable, au sens premier du terme, a été d'observer les analyses "des marchés", vous savez, ceux qui font la pluie et le beau temps, ceux qui nous en mis dans de beaux draps depuis 2007 dans une crise sans précédent, ceux à qui, il faut bien le dire et l'écrire certains ministres du gouvernement Ayrault sont plus où moins "à l'écoute".

Pour eux, c'est donc un drame que le peuple italien ait donné un coup de pied dans la fourmilière, vous vous rendez compte, la politique de Monti petit cousin de Merkel, Barroso, Cameron et enfant de Goldman Sachs a été vertement renvoyée à ses études et on assiste à l'éclosion d'un ex-comique qui représente un quart des voix et le retour de Berlusconi dont les résultats qui sont pires que ceux de Sarkozy, ont été oublié par les électeurs italiens, c'est dire !

Les italiens ont eu Grillo et ses 25% de voix, nous nous avons eu Le Pen avec 17,90% en avril dernier. Combien aura t-elle la prochaine fois ?

Je ne vais pas innover en écrivant ce qui suit puisque j'ai déjà par le passé écrit ses mêmes mots, ces mêmes phrases, cette même colère.

Tant que l'Europe se regardera le nombril et fera mener par les gouvernements des 27 pays la seule politique consistant à faire payer aux peuples les effets de la crise, ils auront ce genre de résultats électoraux.

Au contraire de SebMusset, je ne pense pas que les pays européens aient besoin d'un leader au dessus de tout soupçon, je trouve que c'est trop dangereux, l'histoire du début du siècle passé ne doit pas être oubliée. 

Mais, n'est-il pas temps de mener une autre politique économique en commençant tout d'abord et avant toute autre chose par monétiser la dette partout en même temps et le même jour de façon à faire table rase du passé.

A quoi rime cette course à l’échalote menée par les gestionnaires Cahuzac, Moscovici, Ayrault sous l'autorité de Hollande consistant à revenir à tout prix à des déficits publics de 3% du PIB, chose que même à une époque où il n'y avait pas de crise, nos pays n'y parvenaient pas depuis 1992 et le traité de Maastricht.

On va me dire oui mais les traités européen ne permettent pas de monétiser la dette comme par parenthèse le font les Anglais, et les Américains pour soulager leurs contribuables, et bien changeons les traités après tout ce que l'homme a fait il peut bien le défaire.

Oui une autre politique est possible il est encore temps et si nos gouvernants  partout en Europe ne le comprennent pas alors il y aura d'autres résultats "à l'italienne" voire des résultats à l'allemande ou à l'italienne des années 1920- 1930 et là, ça serait une toute autre histoire et nettement plus catastrophique si partout il se trouvait une leader attirant les fanatiques.

..... et pendant ce temps là le chômage grimpe: