Les engagements de François Hollande pour réguler la finance

Pour le premier tour de l'élection présidentielle, pas besoin d'aller voir chez Jean-Luc Mélenchon ce qui existe avec François Hollande. La régulation financière fait partie intégrante de son projet, inspirée notamment des nombreuses propositions d'Arnaud Montebourg lors des primaires citoyennes.

François Hollande est le seul en capacité de faire gagner la gauche, donnons lui dès le premier tour la force d'un vote puissant et massif  pour vaincre ensuite le 6 mai prochain.



Voici les 6 engagements pour réguler la finance :
  • Séparation des activités bancaires de crédit des opérations spéculatives
  • Interdiction des produits financiers toxiques
  • Interdiction pour les banques françaises d'exercer dans les paradis fiscaux
  • Supression des stock-options
  • Encadrement effectif des bonus
  • Instauration d'une taxe ambitieuse sur les transactions financières




source via gauche2012

Commentaires

  1. Samedi 7 avril 2012 :

    L'Assemblée nationale n'a pas pu prêter 3 millions de francs en 1997 à Nicolas Sarkozy pour l'acquisition d'un spacieux duplex sur l'île de la Jatte à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), comme l'a encore tacitement confirmé le candidat-président jeudi lors de la présentation de son programme de candidat à la présidentielle.

    Interrogé par Mediapart.fr qui enquête depuis mars sur le financement de cet appartement revendu depuis, Bernard Accoyer, le président UMP du palais Bourbon, a assuré que les plafonds des prêts immobiliers accordés aux députés ont toujours été beaucoup plus bas.

    Le montant maximum des prêts accordés à chaque député «s'élevait en dernier lieu à 288 147 euros, éventuellement majoré de compléments familiaux», indique l'élu de Haute-Savoie par courriel. «Transposée en 1997, cette règle signifie en clair que les prêts ne pouvaient pas dépasser 1,2 million de francs», en déduit le site d'information en ligne, qui ajoute qu'il existait des «compléments familiaux» qui dans le cas de Nicolas Sarkozy «ont pu atteindre 500 000 francs maximum».

    En 2007, Nicolas Sarkozy avait détaillé l'achat de ce 7 pièces, avec jardin privatif sur la Seine, à «l'Express» : les 5 400 000 francs de l'appartement avaient été financés avec 270 000 francs en dépôt de garantie, 1,6 million de francs empruntés à la Société générale, et plus de 3 millions de francs auprès de l’Assemblée nationale.

    En revoyant le prêt du palais Bourbon à la baisse, «c'est un trou de quasiment 2 millions de francs qu'il reste à combler pour atteindre la valeur de l'appartement indiquée sur l'acte de vente», note Mediapart, d'autant que Bernard Accoyer «mentionne un prêt unique», ce que «des sources à la questure» ont confirmé. Dans ce cas, reste à savoir d'où ces deux millions proviennent.

    La candidate écologiste Eva Joly avait soulevé le 30 mars la question du financement de l'appartement : «Voulons-nous réellement donner un deuxième mandat à un homme qui a donné des explications fausses sur son patrimoine en 2007, qui n'explique pas comment il a acquis son appartement de l'île de la Jatte ?», s'était interrogée l'ancienne juge d'instruction.

    http://www.leparisien.fr/politique/ancien-duplex-de-sarkozy-mediapart-souleve-des-zones-d-ombre-07-04-2012-1944278.php

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