
Il y a moins d'un an NKM publiait un livre "Le Front antinational" ou elle n'avait pas de mots assez durs contre le Front National de Marine Le Pen.
- "Le FN est une menace. Pour notre pays, pour nous, pour nos enfants, écrit-elle, il a toujours défendu des thèses xénophobes et populistes, à commencer par "la préférence nationale".
- Marine Le Pen ? "Un mensonge" : "Le FN peut bien se cacher, se masquer, prendre les traits avenants d'un sourire, d'une blondeur, d'un prénom", "le vote FN tient du suicide politique".
Sur son blog, NKM indique :
J’avais envie de m’expliquer sur le FN, sur le danger qu’il représente.
Surtout aujourd’hui, à un moment où il est lancé dans une vaste
entreprise de séduction, pour essayer de faire croire qu’il avait changé
et s’était modéré. Et cette entreprise de séduction a été efficace, si
l’on en juge par l’audience médiatique et les derniers résultats
électoraux. D’autant plus efficace que l’extrême droite est désormais
incarnée par une femme.
Le FN de Marine Le Pen se présente comme un parti renouvelé, qui aurait pris ses distances avec les excès de son précédent président. C’est un mensonge. La tête du parti a changé, mais les hommes sont restés et les idées sont les mêmes. Et l’extrême-droite est toujours aussi radicale.
J’ai voulu m’adresser dans ce livre à ceux qui ont l’impression que le FN a changé, et à ceux qui sont tentés par le vote FN. J’ai voulu leur rappeler combien ce parti est étranger aux valeurs de ma famille politique : la droite républicaine. Le FN, lui, ne rêve que d’une France à genoux, parce qu’il ne prospère que dans la crise et le malheur. C’est d’ailleurs là que nous conduirait son prétendu « programme », avec des mesures économiques aussi délirantes que celle qui voudrait nous faire quitter l’euro.
Comme si les 1500 milliards de notre dette en
euros pouvaient être soldés ainsi, d’un trait. Cette dette, que nous
avons contractée pour les 2/3 auprès de pays étrangers, c’est l’impôt
qui la paie : si le FN appliquait ses mesures, ce sont les classes
moyennes et les Français es plus fragiles qui seraient le plus durement
touchés. Voilà l’un des points sur lesquels j’attire l’attention dans Le
Front antinational, conformément aux valeurs politiques qui sont les
miennes, pour défendre ce que le FN refuse : l’échange, l’avenir.
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Alors madame vous semblez avoir oublié vos écrits, votre pensée sur l’extrême droite que représente le Front National et sa leader Marine Le Pen. N'est-il pas temps de faire preuve d'honneté vis à vis des Français ? On ne peut en politique avoir un point de vue raisonné sincèrement anti-Front national et agir moins d'un an plus tard auprès d'un candidat qui cherche à tout prix par son propos et son attitude à raccoler les électeurs de Marine Le Pen.
Je vais faire mien le propos d'Arnaud Montebourg à Henri Guaino lundi soir :
"N'engagez pas votre honneur pour couvrir le déshonneur de votre candidat".
nota : Le Front antinational par Nathalie Kosciusko-Morizet, Editions du Moment
je vous recommnade quelques lectures chez : Stef, Nicolas, Slovar, Romain, El Camino, Bembelly, Elodie
source NKM blog, Le Monde, 20 minutes
oui, je trouve qu'elle perd toute dignité la pauvre...
RépondreSupprimerNKm est"une belle dent" ni plus ni moins"
RépondreSupprimerLa France est une grande Nation,les enjeux à cette phase politique
RépondreSupprimercommande une certaine réserve aux responsables du Gouvernement.
Pauvre nana :/
RépondreSupprimer1- Premier mensonge :
RépondreSupprimerSarkozy a bien assuré que Le Pen "est compatible avec la République".
Contrairement à ce qu'il a affirmé mercredi 25 avril, Nicolas Sarkozy a bien assuré la veille à Longjumeau (Essonne) que la candidate du FN Marine Le Pen "est compatible avec la République", comme le montrent ces images du 20 heures de France 2, diffusées mardi soir (voir à 16,45 mn).
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/25/sarkozy-a-bien-assure-que-le-pen-est-compatible-avec-la-republique_1690764_1471069.html
2- Deuxième mensonge :
Nicolas Sarkozy nie avoir parlé du "vrai travail".
Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi sur TF1 vouloir parler le 1er mai, lors d'un rassemblement à Paris, de la "valeur travail", mais il a nié avoir utilisé l'expression "vrai travail" qui lui a valu les foudres des syndicats de salariés.
"Non, non, je n'ai pas dit du vrai travail", a répondu le chef de l'Etat, candidat à un second mandat, aux journalistes qui l'interrogeaient. "Je veux faire du 1er-Mai une fête du travail (...) C'est une fête pour célébrer la valeur travail."
Il a pourtant bien employé l'expression lundi, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, en annonçant son intention d'organiser ce grand rassemblement place du Trocadéro.
"Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, qui sont exposés, qui souffrent", avait-il alors expliqué à la presse.
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE83O0IC20120425
Sarko ne doit pas passer. Il faut rester vigilant, car ses mensonges ne sont qu'une manière pour lui d'attiser la polémique pour à la fois attirer sur lui l'attention et renchérir sur le "tous pourris, tous menteur" qui dégouterait les gens de voter.
RépondreSupprimerNe soyons pas dupe, dénonçons ses mensonges et présentons son programme
C'est ironique que quelqu'un qui protège les riches parle d'avenir et d'échange, pour les autres... Quand on veut faire croire au peuple que la crise est finie un moment, et, une fois en campagne, qu'on est toujours en crise et que, en plus, on se dédouane systématiquement sur cette crise, pour justifier et renforcer les malheurs des classes moyennes, on ne devrait pas s'ériger en moraliste comme elle le fait.
RépondreSupprimerC'est moche pour elle
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