Le 21 avril 1944 il y a 68 ans, les femmes obtiennent, enfin, le droit de vote en France après de nombreuses années de lutte pour l’égalité politique.
Le mouvement suffragiste est lancé par deux principales organisations féministes, l’Union Française pour le Suffrage des Femmes et la Ligue Française pour le droit des femmes, qui réclament un suffrage véritablement universel.
Le mouvement suffragiste est lancé par deux principales organisations féministes, l’Union Française pour le Suffrage des Femmes et la Ligue Française pour le droit des femmes, qui réclament un suffrage véritablement universel.
Cependant, elles hésitent à devenir aussi
virulentes que les suffragettes britanniques, et se limitent en grande
partie à l’organisation de conférences dans les écoles et mairies, tout
en tentant d’étendre le mouvement en province et d’obtenir le soutien de
groupes politiques masculins. Elles veulent que la question du droit de
vote des femmes soit inscrit dans l’agenda politique, ce qui sera le
cas plusieurs fois mais sans succès.
Des propositions de lois en faveur du vote des femmes ont été proposées à de nombreuses reprises par l’assemblée nationale entre 1919 et 1940. Mais celles-ci ont été systématiquement rejetées par le Sénat, plus conservateur et dominé par le parti radical. Celui-ci justifie son refus en argumentant que les femmes sont traditionnellement plus proches de l’église, et leur vote serait donc influencé par cette dernière.
En 1936, trois femmes entrent dans le gouvernement Léon Blum, ce qui leur donne des responsabilités politiques sans qu’elles aient pour autant le droit de voter.
Le droit de vote est finalement accordé aux femmes à la fin de la seconde guerre mondiale par le Comité Français de Libération Nationale confirmé par l’ordonnance du 5 octobre sous le Gouvernement provisoire de la République française. Elles voteront pour la première fois un an plus tard, le 29 avril 1945, lors des élections municipales.
Des propositions de lois en faveur du vote des femmes ont été proposées à de nombreuses reprises par l’assemblée nationale entre 1919 et 1940. Mais celles-ci ont été systématiquement rejetées par le Sénat, plus conservateur et dominé par le parti radical. Celui-ci justifie son refus en argumentant que les femmes sont traditionnellement plus proches de l’église, et leur vote serait donc influencé par cette dernière.
En 1936, trois femmes entrent dans le gouvernement Léon Blum, ce qui leur donne des responsabilités politiques sans qu’elles aient pour autant le droit de voter.
Le droit de vote est finalement accordé aux femmes à la fin de la seconde guerre mondiale par le Comité Français de Libération Nationale confirmé par l’ordonnance du 5 octobre sous le Gouvernement provisoire de la République française. Elles voteront pour la première fois un an plus tard, le 29 avril 1945, lors des élections municipales.
Melclalex, je t'aime!
RépondreSupprimerje copie la vidéo. j'espère que tu ne m'en voudras pas
RépondreSupprimerElooooody : je t'aime aussi cha bala bala bala
RépondreSupprimerOlympe : pas de soucis
Yeah
RépondreSupprimerMerci de le rappeler, ce n'est pas inutile !
RépondreSupprimer