Le 27 avril 1969 a lieu de référendum portant sur la régionalisation et la réforme du Sénat. Ce scrutin était une "promesse" faite par de Gaulle au sortir de la crise de mai 1968. Différé maintes fois, le scrutin a pu enfin avoir lieu ce 27 avril 1969.
De Gaulle, toujours fier, avait déclaré que si les Français ne se prononçaient pas majoritairement pour le OUI, il démissionnerait.
Lors de ce référendum, deux questions étaient posées : l’une sur la régionalisation (création de régions administrées par des conseils représentant les élus et la société civile), l’autre sur la réforme du Sénat qui aurait été transformé en chambre consultative sans aucun pouvoir législatif.
L'opposition de gauche et les centristes (y compris Valéry Giscard d'Estaing) appelaient clairement les Français à voter NON et du coup Georges Pompidou le premier ministre, se plaçant en garant du gaullisme se déclara candidat à l'élection présidentielle si jamais de Gaulle démissionnait en cas de défaite au référendum.
Lors de ce référendum, deux questions étaient posées : l’une sur la régionalisation (création de régions administrées par des conseils représentant les élus et la société civile), l’autre sur la réforme du Sénat qui aurait été transformé en chambre consultative sans aucun pouvoir législatif.
L'opposition de gauche et les centristes (y compris Valéry Giscard d'Estaing) appelaient clairement les Français à voter NON et du coup Georges Pompidou le premier ministre, se plaçant en garant du gaullisme se déclara candidat à l'élection présidentielle si jamais de Gaulle démissionnait en cas de défaite au référendum.
Le résultat fut sans appel, le NON l'emporta avec 52,41% des suffrages.
Dans la nuit du 27 au 28 avril 1969, à minuit dix précisément un communiqué de de Gaulle indiqua : "Je cesse d’exercer mes fonctions de Président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi."
C'en était terminé de la carrière politique du Général de Gaulle, assurément un grand homme de l'histoire de France du 20 ème siècle.
Dans la foulée, lors de l'élection présidentielle (1er et 15 juin 1969) qui a suivi, son ancien premier ministre pendant 6 ans, Georges Pompidou, lui succèdera après un duel inattendu à droite avec le centriste Alain Poher alors Président du Sénat.
Résultats du 1er tour : 1er juin 1969
Suffrages | |
Inscrits | 29 513 361 |
Votants | 22 898 960 |
Suffrages exprimés | 22 603 924 |
Gaston Defferre (SFIO) | 5,0% |
Louis Ducatel (Radical Soc.) | 1,3% |
Jacques Duclos (PCF) | 21,3% |
Alain Krivine (LCR) | 1,1% |
Alain Poher (CD) | 23,3% |
Georges Pompidou (UDR) | 44,5% |
Michel Rocard (PSU) | 3,6% |
Résultats du 2nd tour : 15 juin 1969
Suffrages | |
Inscrits | 29 500 334 |
Votants | 20 311 287 |
Suffrages exprimés | 19 007 489 |
Georges Pompidou (UDR) | 58,21% |
Alain Poher (DC) | 41,79% |
Sur l'actualité je vous recommande la lecture de mes consœurs et confrères Elodie, Dadavidov, Dedalus, Nicolas, SarkoFrance, Stef, Philippe Méoule, Mathieu,
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Qu'on apprécie ou non le "mon général" de l'après-guerre, le respect de la parole a forcé l'admiration.
RépondreSupprimerMais ce respect là a du se perdre en cours de route.