La citation du dimanche [n°70] Pierre Lellouche


A propos de la taxe sur les transactions financières. 

Séance du 21 novembre 2011 au Sénat

"Je le dis solennellement, le Gouvernement comprend et partage l’impatience des sénateurs, de l’opposition comme de la majorité. 

Pour autant, chacun doit avoir conscience qu’il serait contreproductif pour la France de mettre en place une telle taxe de manière isolée

Loin de lutter contre la spéculation, cette initiative pénaliserait la place financière de Paris et, avec elle, les entreprises qui se financent sur le marché français, sans aucun effet positif de régulation des marchés. Les transactions ne feraient que se déplacer."

"Faire cavalier seul serait donc peu réaliste et irait à l’encontre de la démarche engagée sur la scène internationale comme à l’échelon européen, au moment même où celle-ci commence à produire des résultats tangibles. 

Au lieu de contribuer à faire avancer ce dossier, l’instauration d’une taxe unilatérale lesterait la France d’un boulet préjudiciable à sa capacité de convaincre ses partenaires."


M. Pierre Lellouche
21 novembre 2011
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie,
des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur.



Source : Le Sénat

Commentaires

  1. Montebourg a fait une réponse tout à fait appropriée à Lellouche, ce midi sur F3. Inutile d'en dire plu ;-)

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  2. Affaire Karachi : les archives Balladur dans la cave d'un préfet.

    Jean-Claude Aurousseau, l’ancien président de l’Association de financement de la campagne du candidat à la présidentielle de 1995, a été perquisitionné et gardé à vue.

    Le préfet Aurousseau ne s’attendait pas à la visite de la police. Les enquêteurs se sont présentés à son domicile, rue Mignet à Paris, le 24 novembre dernier au petit matin. Dans la cave, ils ont mis la main sur les archives de l’Aficeb, l’Association de financement de la campagne d’Édouard Balladur, dont Jean-Claude Aurousseau était le président. Une véritable mine, que le JDD a pu consulter.

    Grâce à ces documents, les fonctionnaires de la Division nationale des investigations financières (DNIF) ont rédigé trois procès-verbaux d’analyse, qui démontrent que les comptes du candidat Balladur lors de la campagne de 1995 auraient été truqués.

    Leur premier constat est simple : "Dès le départ de la campagne, aucun amateurisme ou approximation." Le cadre légal du financement autorisé "est parfaitement connu" du préfet Aurousseau : le plafond de dépense a été fixé par l’État à 90 millions de francs pour les candidats du premier tour. "L’équipe dirigeante de l’Aficeb connaissait parfaitement la législation en vigueur", notent les policiers.

    Dans la cave, les enquêteurs ont mis la main sur "le budget de campagne", initialement prévu sur 120 millions de francs, plafond limite en cas de présence au second tour. Mais au 20 février 1995, deux mois avant le vote, 32 millions ont déjà été engagés. Puis, au 20 mars 1995, "les engagements ont été dépassés de 17 millions de francs". "On constate que la plupart des postes budgétaires ont été sous-évalués depuis le départ, écrivent les enquêteurs. Concrètement, il semble difficilement réalisable de ne pas dépasser le plafond de 90 millions de francs alors qu’il reste encore un mois de campagne."

    Or dès février les recettes ne sont pas au rendez-vous : "Les dirigeants de l’Aficeb savent qu’il leur manque au moins 11 millions de francs pour équilibrer leurs comptes." Selon le rapport de synthèse, "si les recettes n’avaient pas été réévaluées, le déficit aurait pu atteindre éventuellement 30 millions de francs". En clair, les policiers de la DNIF semblent persuadés que le camp Balladur a eu recours à des financements de dernière minute, soit des fonds spéciaux de Matignon, soit des versements de rétrocommission, pour équilibrer le budget.

    http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Les-archives-Balladur-dans-la-cave-d-un-prefet-447040/?from=headlines

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