Comme chaque année, Transparency International, publie un rapport annuel portant sur la corruption dans le monde.
Cet organisme créée en 1993 et parfaitement indépendant, détermine chaque année, avec ses propres experts, l'indice de perception de la corruption pour de très nombreux pays (183 pays en 2011).
Pour construire son classement, qui ne reflète que la perception de la corruption, l'ONG s'appuie sur des données collectées par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum économique mondial.
Cet organisme créée en 1993 et parfaitement indépendant, détermine chaque année, avec ses propres experts, l'indice de perception de la corruption pour de très nombreux pays (183 pays en 2011).
Pour construire son classement, qui ne reflète que la perception de la corruption, l'ONG s'appuie sur des données collectées par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum économique mondial.
Mais de quoi parle t-on au juste ?
L’Indice de Perception de la Corruption (IPC) est un indice composite calculé à partir de données issues de 13 sources provenant de 10 institutions indépendantes qui rassemble des données issues de sources couvrant les deux dernières années.
Toutes ces sources mesurent le degré général de corruption (fréquence et/ou importance des pots-de-vin) dans l’administration publique et la classe politique. L’IPC 2011 inclut des enquêtes publiées entre janvier 2010 et septembre 2011.
Toutes ces sources mesurent le degré général de corruption (fréquence et/ou importance des pots-de-vin) dans l’administration publique et la classe politique. L’IPC 2011 inclut des enquêtes publiées entre janvier 2010 et septembre 2011.
Un indice de 0 à 10 :
L’Indice de perception de la corruption 2011 montre que près des trois quarts des 183 pays de l’indice ont un score inférieur à 5, sur une échelle allant de 10 (haut niveau d’intégrité) à 0 (haut niveau de corruption). Ces résultats illustrent, s'il en était besoin, la gravité du problème de la corruption dans le monde.
L'indice et le classement de la France :
Pour ce qui concerne la France j'ai relevé l'évolution de l'indice et du classement de notre pays depuis 2005 pour avoir un minimum de recul.
Année | Indice | Classement mondial | Classement européen |
2005 | 7,5 | 18 ème | 11 ème |
2006 | 7,4 | 18 ème | 11 ème |
2007 | 7,3 | 19 ème | 12 ème |
2008 | 6,9 | 23 ème | 13 ème |
2009 | 6,9 | 24 ème | 13 ème |
2010 | 6,8 | 25 ème | 14 ème |
2011 | 7 | 25 ème | 14 ème |
Pour notre beau pays, on observe une nette cassure à partir de l'année 2008. Un indice de 7 sur 10 est une note vraiment très insuffisante pour un pays comme la France grande démocratie donnant des leçons à la terre entière.
Souvenons nous que 2008 a été le le premier exercice plein du mandat de Nicolas Sarkozy et étrangement la chute de la France dans le classement a commencé cette année là.
Mais au fond, est-ce surprenant quand on sait que les copains richissimes du pouvoir ont des liens étroits avec la droite en place depuis 2007 (Bouygues, Lagardère, Dassault, Bolloré, Bettencourt, etc...) et qu'il leur arrive souvent de se voir attribué des marchés publics.
N'est-il pas inquiétant de voir notre pays classé seulement 25ème dans le monde sur 183 pays classés ?
Une république que Nicolas Sarkozy voulait irréprochable ne devrait-elle pas figurer dans les 10 premiers du classement mondial ?
Voici les 46 premiers :
Pour compléter votre information, voici le rapport complet
image
Et l'opposition n'aide en rien... Avec des urnes bourrées pour des scrutins internes, et des élus régionaux pas jojo, et d'autres choses qui nous ont bien occupé l'été, 25eme c'est finalement bien payé...
RépondreSupprimertu crois qu'ils bourrent encore les urnes ?
RépondreSupprimerOn nous aurait menti ? :-)
« Le Parisien » : Vous souvenez-vous du délibéré portant sur les comptes de campagne d’Edouard Balladur ?
RépondreSupprimerJACQUES ROBERT : Parfaitement. Et ce n’est pas un bon souvenir. Je vis très mal la façon dont le droit, à cette occasion, a été tordu.
C’est-à-dire ?
Comme tous les dossiers électoraux, celui d’Edouard Balladur a été examiné par trois conseillers rapporteurs détachés auprès de nous par la Cour des comptes et le Conseil d’Etat. Leur rapport, présenté en séance pleinière, était sans équivoque : les comptes du candidat Balladur accusaient 10 millions de francs de recettes d’origine inconnue. Ils étaient donc irréguliers.
Ont-ils tenté d’obtenir une explication de l’ex-candidat ?
Oui. Ils lui ont écrit à trois reprises, par lettre recommandée, mais Edouard Balladur ne leur a jamais répondu. L’explication selon laquelle ces 10 millions provenaient de la vente de tee-shirts, esquissée par son trésorier, ne tenait pas la route. C’était une somme énorme. On s’est tous dit que Balladur se fichait de nous.
Les comptes de Jacques Chirac, eux, étaient corrects ?
Non. Mais les irrégularités n’avaient pas une telle ampleur.
Comment les Sages du Conseil constitutionnel ont-ils réagi ?
Nous étions tous très ennuyés. Roland Dumas, président du Conseil, a alors pris la parole. « Nous ne sommes pas là pour flanquer la pagaille, a-t-il dit. Les Français ne comprendraient pas qu’on annule l’élection pour une affaire de dépassement de crédits. Il faut trouver une solution. » Il s’est tourné vers les rapporteurs. « Des postes ont peut-être été majorés? Si vous baissiez cette somme, ce serait pas mal… » La séance a été suspendue. Les trois rapporteurs se sont retirés pour travailler. Au bout de cinq ou six heures, quand ils sont revenus, le montant avait été réduit, mais les comptes étaient encore largement dépassés. Roland Dumas leur a demandé de faire un effort supplémentaire. Les rapporteurs se sont retirés à nouveau. Ils ont fini par présenter des comptes exacts… à 1 franc près. Sans doute pour montrer qu’ils n’appréciaient pas d’être pris pour des imbéciles.
En ce qui concerne Chirac ?
Cela s’est passé quasiment de la même manière.
Avez-vous accepté de valider ces comptes ?
Je sais que je ne voulais pas le faire, mais, après toutes ces années, je ne me souviens pas de mon vote. Peut-être ai-je, finalement, rallié les arguments de Roland Dumas… Vous savez, le Conseil constitutionnel, c’est un peu un club. On est entre gens de bonne compagnie, on se tutoie. Claquer la porte, donner des leçons aux collègues, ça ne se fait pas. Une chose est sûre : nous n’étions pas très fiers. Nous venions de passer trois jours à huis clos. Nous étions épuisés, mal à l’aise. Nous nous sommes dispersés sans un mot, avec le sentiment que la raison d’Etat l’avait emporté sur le droit.
Vous êtes-vous demandé d’où pouvaient provenir les fonds de Balladur ?
Nous avions la certitude que leur origine était douteuse, mais nous penchions plutôt pour un potentat africain, une grosse fortune française ou les fonds secrets de Matignon. A l’époque, personne ne parlait de Karachi, du Pakistan ou de l’Arabie saoudite. Je ne me souviens pas que l’hypothèse de rétrocommissions liées à des contrats d’armement ait été évoquée.
Aujourd’hui, qu’en pensez-vous ?
Juste avant notre vote, Roland Dumas a passé une heure à l’Elysée avec Jacques Chirac. Sans doute lui a-t-il dit que la situation était délicate et qu’il avait dû manœuvrer pour faire régulariser les comptes. Mon impression, c’est que Roland Dumas, Jacques Chirac et Edouard Balladur se tenaient à l’époque par la barbichette. Et que nous avons servi de caution à une belle entourloupe.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/jacques-robert-on-s-est-tous-dit-qu-il-se-fichait-de-nous-01-12-2011-1747309.php
Cela fait combien de temps ? Les chiffres sont ils fiables ?
RépondreSupprimerc'est comme la boulette, c'est dans les chaussettes ;)
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