Proclamation de l'abolition de la royauté
Monument à la République, Place de la République, Paris
Au lendemain de la victoire des sans-culottes à Valmy le 20 septembre 1792 remportée par les troupes françaises de Dumouriez et de Kellerman sur les armées prussiennes de Brunswick, les députés de la Convention abolissaient la royauté à l'unanimité le 21 septembre 1792 avant, le lendemain 22 septembre, de proclamer la 1ère république.
Soyons fiers de ce grand moment de l'histoire de France, berceau de notre république actuelle.
La Convention Nationale de septembre 1792 est issue des élections législatives qui avaient été organisées du 2 au 6 septembre 1792 et pour la première fois de l'histoire de France, ces élections se sont faites aux suffrage universel. A l'issue du scrutin l'assemblée se compose de 200 "Montagnards", 160 "Girondins" et 389 de "La Plaine"
Cette assemblée allait laisser à l'histoire de France des noms à jamais gravés dans le Grand Livre de La France.
Danton, Robespierre, Marat, St Just, Hébert, Camilles Desmoulins, Fabre d'Eglantine, auteur de la chansonnette : il pleut il pleut bergère, pour "La Montagne". Pour les Girondins on peut citer Condorcet, Brissot, Roland, Guadet, Vergniaud, Isnard. Enfin dans le groupe du centre appelé "La Plaine" ou "Le Marais" on y trouvait Cambacérès, l'abbé Seyes, Carnot, Boissy d'Anglas.
Tous ses hommes ont forgé la 1ère république parfois avec sagesse mais souvent avec excès.Respect à ces glorieux anciens
Par moment, je me demande où elle est passée, l'abolition de la royauté...
RépondreSupprimeril n'y a plus de privilège du sang même si parfois la filiation à quelqu'un d'important peut faciliter certaines choses #EPAD
RépondreSupprimerAttentat de Karachi : Balladur devra "rendre des comptes" estime l'avocat des victimes.
RépondreSupprimerAprès l'audition par la justice de deux proches de Nicolas Sarkozy et d'Edouard Balladur dans le volet financier de l'affaire Karachi, plusieurs voix se sont élevées, mercredi 21 septembre, pour demander que soit éclairci le rôle des deux hommes politiques dans le dossier. Thierry Gaubert, chef adjoint du cabinet de Nicolas Sarkozy quand il était ministre du budget, et Nicolas Bazire, ancien directeur de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, ont été respectivement mis en examen et placé en garde à vue.
"J'ai la conviction que dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines, l'ancien premier ministre M. Edouard Balladur devra rendre des comptes", a déclaré, lors d'une conférence de presse, Maître Olivier Morice, l'avocat des familles des victimes de l'attentat au Pakistan, mercredi 21 septembre.
L'avocat a aussi estimé que ses accusations contre Nicolas Sarkozy, qu'il avait décrit fin 2009 comme étant "au cœur de la corruption", sont "confirmées" par le développement de l'enquête. M. Sarkozy fut ministre du budget d'Edouard Balladur et son porte-parole de campagne.
"Les accusations qui visent Nicolas Sarkozy et son entourage peuvent avoir des implications très graves et très lourdes, a estimé Maître Morice. Aujourd'hui, nous ne pouvons que confirmer ces accusations que nous avons lancées en décembre 2009. Le travail du juge va bien au-delà de ce que nous avions pu déceler à travers l'analyse de ce dossier."
"Les juges d'instruction indépendants font leur travail en se rapprochant du cœur de la corruption et notamment du chef de l'Etat", a-t-il encore déclaré. Les familles de victimes de l'attentat de Karachi avaient déposé plainte en décembre 2009 pour corruption contre l'association créée en 1995 par Edouard Balladur, dénonçant un "financement politique illicite".
"L'UNE DES AFFAIRES LES PLUS GRAVES DE LA Vème RÉPUBLIQUE"
Martine Aubry a demandé mercredi que la justice "aille jusqu'au bout" en relevant en outre qu'il y avait dans ce dossier "des personnages un peu douteux, qui sont toujours là".
"Qu'est-ce qu'ils font exactement ? Qu'on nous le dise ! Les Français ont besoin de savoir, de comprendre et ces pratiques dans la République, ce n'est plus possible", a déclaré la candidate à la primaire socialiste, invitée de l'émission "Questions d'Info" LCP/France Info/Le Monde/AFP/Dailymotion.
"Jamais rien ne doit être mis sous le tapis. C'est peut-être là l'une des affaires les plus graves de la Vème République", a-t-elle ajouté.
Egalement candidat à la primaire socialiste, François Hollande a, lui, estimé mercredi devant la presse que les "affaires", "il faudra en sortir après 2012". "Je ne veux rien dire sur le plan judiciaire, rien dire qui puisse être interprété comme une condamnation avant l'heure", a-t-il continué avant de lancer que "ce climat, le règne des intermédiaires, les commissions, c'est tout ce que nous devons proscrire pour l'avenir".
"C'était un candidat, je ne me rappelle plus son nom, qui avait parlé de République irréprochable. Il faudrait le retrouver pour savoir ce qu'il pense de la situation d'aujourd'hui", a-t-il lancé, faisant référence aux propos de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007.
M. Bazire, qui était le directeur de cabinet de M. Balladur à Matignon (1993-1995) et le directeur de la campagne présidentielle de l'ancien premier ministre en 1995, a été interpellé mercredi matin et mis en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le financement présumé occulte de la campagne présidentielle de M. Balladur.
" .... parfois avec sagesse mais souvent avec excès."
RépondreSupprimerQuel doux euphémisme pour évoquer les heures les plus sombres de notre Histoire !
Cette sinistre date marque le début de nos malheurs !