Dans l'affaire qui nous occupe la suite des évènements ne va pas être forcément très agréable à suivre car les défenseurs de DSK vont devoir tenter de le disculper en utilisant tous les moyens.
Dans la quasi totalité des affaires, "le grand jury" suit les recommandations du procureur et par conséquent DSK devra se présenter vendredi 20 mai devant le "New-York Supreme Court" en vue de la lecture de l’acte d’accusation qui aura été établi par "le grand jury".
Une fois cette phase passée, DSK saura s'il reste en prison ou s'il est libéré sous caution et ses défenseurs auront alors accès au dossier d'accusation pour préparer sa défense. C'est à ce moment que la défense prend le pas sur l'accusation car ses pouvoirs sont innombrables et il est à craindre un déballage de la vie de la jeune femme. La défense peut utiliser tous les moyens (détectives privés, enquêteurs, etc...) pour fouiller la vie, les habitudes de vie sentimentales, le parcours professionnel, etc... de la victime.
La défense voudra prouver que la victime n'en n'est pas une, l'accusation elle, ne devra se "contenter" que de démontrer que DSK est coupable en apportant les preuves formelles. Ceci va donc amener quelques moments épiques, probablement nauséabonds car la défense ne reculera devant rien pour réduire les charges pesant sur DSK et "salir" s'il le faut la victime en démontrant sa responsabilité dans l'affaire et en démontant une à une "les preuves du procureur.
En droit américain, pour condamner un prévenu, "l'intime conviction" des jurés ne suffit pas comme en droit français, il faut que le jury à l'unanimité soit convaincu que la condamnation sera faite "hors de tout doute raisonnable" ce qui est bien plus "fort" qu'en droit français, le doute n'a pas sa place ici.
Enfin, je relève une chose très étrange puisqu'il semble que la victime n'ait toujours pas porté plainte ce qui peut paraitre surprenant puisque elle est assistée par un avocat qui ne lui a pas conseillé de le faire jusque là. J'ai noté aussi que la défense commençait à laisser croire que sa ligne de défense pourrait consister à parler "d'actes consentis". Vous voyez quand je parlais de moments nauséabonds, on y va tout droit.
Ouais. Ca craint et ça va craindre...
RépondreSupprimerA moins que contre monnaie sonnante et trébuchante toutes les parties ne trouvent un deal
RépondreSupprimerCa va fait comme avec Woerth : tous les jours son lot de révélation (auxquelles vous avez bien contribué...). D'ailleurs il n'y a pas eu de plaintes portées contre lui non plus...
RépondreSupprimerNon, sale période...
Contre Woerth il y a une plainte de députés socialistes me semble t-il
RépondreSupprimerÇa va saigner en effet et la encore la réalité va dépasser la fiction.
RépondreSupprimerMoi je trouve bizarre qu'il y ait eu un "line-up" où la présumée victime a reconnu DSK. Ces line-ups servent quand l'auteur d'un forfait était inconnu or l'identité de DSK ne faisait aucun doute. Je crois qu'on va nous enfumer en profitant de l'ignorance du public français de la procédure pénale aux USA. Heureusement il y en a quelques un.e.s parmi nous qui s'y connaissent plus ou moins.
RépondreSupprimerL'affaire DSK ne pénalise pas les candidats socialistes.
RépondreSupprimerHollande et Aubry devancent largement Sarkozy au premier tour.
Dans un scénario dans lequel François Hollande serait le candidat du Parti socialiste, il serait loin devant au premier tour à 29 %, alors que Nicolas Sarkozy serait à 19 % et Marine Le Pen à 17 %.
Si Martine Aubry était candidate, elle devancerait également largement Nicolas Sarkozy , avec 27 % des voix au premier tour.
Le chef de l'Etat serait à 21 % et la présidente du Front national resterait à 17 %.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/05/19/l-affaire-dsk-ne-penalise-pas-les-candidats-socialistes_1524091_1471069.html
chouette ! du sang ! du sang ! (ça se finit par un combat dans la boue non ?)
RépondreSupprimer;o)
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