Ah je viens de lire chez Nicolas qu'un homme d'Etat était interviewé sur France 2 hier soir, son plan com incluait aussi une rencontre avec les lecteurs du Parisien.
Ce matin, toute la DSKie socialiste est prompte à s'enthousiasmer pour les demis mots prononcés par l'ancien ministre des finances, absent de la vie politique française depuis plus de 3 ans et demi.
C'est rigolo car de mon côté je ne trouve rien qui me ferait m'extasier car au final il a parlé en tant que Directeur Général du FMI, institution qui depuis sa création impose l'austérité et la rigueur aux pays qui financièrement, sortent des clous. C'est le job de cette institution, on peut le déplorer mais c'est ainsi. C'était le cas avant DSK, c'est le cas avec DSK et ça sera le cas après DSK donc je ne relève pas de novation depuis sa nomination en 2007, pistonné qu'il était par Sarkozy pour occuper cette fonction.
La dimension sociale du FMI reste à prouver et plus de 3 ans après le début de son mandat on attend encore et toujours le côté "social" du FMI. Pour preuve demandez donc aux Grecs ce qu'ils en pensent. Dans tous les cas le peuple a toujours payé l'addition et jamais les multinationales, les financiers ou les spéculateurs ne l'ont fait, demandez leur avis aux salariés de Continental.
Dominique Strauss-Kahn a été égal à lui même ne disant rien, tout juste a t-il consenti à admonester Sarkozy et ses copains au pouvoir en lançant une pique ou deux, comme d'ailleurs le font aussi bien Martine Aubry et Ségolène Royal :
- "Si les gouvernements voulaient bien se préoccuper un peu plus de ce pourquoi ils ont été élus, plutôt que de savoir comment ils vont gagner les prochaines élections, les choses iraient mieux";
- "Les élus sont là parce que des gens leur ont demandé de résoudre les problèmes et leur temps ils doivent le consacrer à résoudre les problèmes des gens".
Pour le reste, il a pris sa posture de super ministre des finances celle qu'au fond il n'a jamais quittée depuis la débâcle de 2002 où il était partie prenante du fait de sa fonction de ministre des finances de Lionel Jospin et de la politique qu'il menait alors.
Par contre ce qui me fait sourire ce sont les réactions de la droite qui malgré le fait qu'elle soit au fond du trou est encore vivante mais a tellement peur que ces grandes gueules se défoulent contre DSK. Las pauvres, il font vraiment pitié !
Alors, même si l'épouse de DSK ne veut pas d'un second mandat, nous ne savons toujours pas ce que fera l'ex maître de Bercy, les journalistes vont continuer jusqu'en juin prochain à épier, disséquer, observer, noircir du papier sur les intentions possibles et probables de DSK jusqu'au jour ou il dira "j'y vais" ou "j'y vais pas". Drôle de job que celui de journaliste.
Comme beaucoup, si je puis me permettre, tu fais une erreur d'analyse. DSK ne s'adresse pas à des militants socialistes... Le fait de ne rien dire est parfait : les français en ont beaucoup trop entendu.
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RépondreSupprimerCa va être sympathique à suivre la primaire socialiste... :-/
RépondreSupprimerC'est vrai qu'en 1er les Français attendent d' un homme politique qu' il les baratine pour ne rien leur dire.
RépondreSupprimerSurtout eux qui crèvent la dalle parce que au chômage, en temps partiel et qui le 5 de chaque mois n' ont plus les moyens de nourrir leurs gosses etc, etc ...
Il est fort à parier que les "veaux" resteront chez eux pour 2012 !
s'il y en a un qui croient encore au pere noel,parait-il qu'il a dit hier qui ne l'etait pas.Normal puisque c'est le pere fouettard:Celui qui administre aux peuples les bonnes potions de la finance.
RépondreSupprimer@Nicolas : je ne crois pas du tout, je ne fais pas une erreur d'analyse, DSK ne s'adressait à personne à particulier et c'est tout le problème :)
RépondreSupprimer@Falconhill : oui on va bien se marrer ;)
@theowl : Plus personne ne croit au Père Noël depuis bien longtemps :)
Dsk contre Dsqui
RépondreSupprimerVous n’en reviendrez pas si je vous disais que moi non plus, je n’en reviens pas !
DSK a eu un entretien mystique avec le Président… je l’ai enregistré quelque part dans mon i-phone :
Où ça ? Ah… le voici !
Lors de son passage à Paris, dans les longs couloirs de l’Elysée… DSK a eu une drôle d’impression… l’impression qu’il y avait quelqu’un derrière lui…
Cela ne lui arrive jamais…Parce qu’il n’est jamais seul…mais toujours en bonne compagnie…
Il se retourne… et puis constate :
Qu’il n’y a personne, vraiment personne…
Il a eu la présence d’esprit d’en faire part au Président qui le rassura comme il a rassuré les mexicains.
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/02/dsk-contre-dsqui/
@melclalex:Plus personne croit au pere noel mais il y en a encore qui croient au messie ou a l'immam cache,c'est selon son obedience.Pauvre de nous,pleuple de gauche,pour en etre arriver là alors que nous avions une candidate qui ne demendait pas la lune;mais a rallumer les soleils et peut-etre plus si affinite.
RépondreSupprimerPrésenter le FMI comme irréformable c'est d'une part méconnaitre profondément son histoire puisqu'il avait une vocation clairement keynésienne à sa création avant d'être, au début des années 90, pris d'assaut par les ultra-libéraux qui l'ont mis au pas en lui imposant le consensus de Washington. D'autre part, c'est très dangereux pour le futur car le FMI est une arme très puissante et vous l'expliquez très bien en pointant les pays qui ont fait les frais de sa politique ultra-libérale.
RépondreSupprimerDonc ne jetez le bébé avec l'eau du bain, le FMI, comme toute organisation peut être bien ou mal utilisée. Mais le FMI - en soit - n'est pas le mal absolu.
Espérons que la gauche gagne ces prochaines présidentielles mais je ne vois pas ce qui pourrait les en empêcher quand on voit que les sondages ne sont pas pour Sarkozy (comparé à DSK) ;)
RépondreSupprimerMais il va se présenter, c'est sûr !
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