Ca balance sévère chez les centristes entre François Bayrou et son ex ami de 30 ans Hervé Morin, passé à l'ennemi en mai 2007.
A propos des rétro-commissions du Karachigate (ici un résumé de cette affaire nébuleuse), liées aux ventes d'armes au Pakistan, qui auraient financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, Hervé Morin a balancé un missile en direction de François Bayrou en disant qu'à l'époque François Bayrou était secrétaire général de l'UDF, la principale formation politique qui soutenait Edouard Balladur. Et pan !
A propos des rétro-commissions du Karachigate (ici un résumé de cette affaire nébuleuse), liées aux ventes d'armes au Pakistan, qui auraient financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, Hervé Morin a balancé un missile en direction de François Bayrou en disant qu'à l'époque François Bayrou était secrétaire général de l'UDF, la principale formation politique qui soutenait Edouard Balladur. Et pan !
Il a même ajouté que "toutes celles et tous ceux qui ont joué un rôle prépondérant dans la campagne d'Edouard Balladur, qu'ils disent ce qu'ils savent de l'organisation de cette campagne. Ils ont peut-être en eux aussi un secret défense".
Pim pam pom Pipo !
Alors, François Bayrou ne pouvait pas rester silencieux et lui aussi à riposté à l'arme lourde en déclarant "dans le seul but d'exister à tout prix, M. Morin a montré une fois de plus qu'il n'y a pas de limite à la médiocrité" Bingo ! et d'ajouter : "en faisant des insinuations honteuses, le président du Nouveau Centre n'a qu'un seul but, celui de jeter les soupçons sur les gens honnêtes mais, il en a trop dit ou pas assez. Il faut maintenant qu'il s'explique et qu'il assume son venin".
Je t'aime moi non plus !
Les centristes souvent prêts à se foutre de la gueule des socialistes et de la gauche en général nous font bien rire.
Ah au fait, ils ne devaient pas s'entendre pour refonder un grand parti du centre ? C'est mal barré je crois.
Je t'aime moi non plus !
Les centristes souvent prêts à se foutre de la gueule des socialistes et de la gauche en général nous font bien rire.
Ah au fait, ils ne devaient pas s'entendre pour refonder un grand parti du centre ? C'est mal barré je crois.
Je n'ai jamais trop aimé Morin mais je ne le supporte plus depuis qu'il a fait sa pleureuse après le remaniement. A peine sorti du gouvernement il crache dans la soupe : ça en dit long sur le personnage, c'est minable et pitoyable. Pauv' type et pauv' mentalité.
RépondreSupprimerApparemment il n'a pas encore digéré sont éviction et s'en prend à Bayrou comme un renard enragé.
Le nouveau témoin entendu jeudi, Michel Mazens, un haut fonctionnaire alors chargé par l'État français de négocier les contrats d'armements, a déclaré au juge, selon sa déposition relatée à Reuters par une source proche du dossier, que Jacques Chirac avait bien fait cesser les paiements en 1995.
RépondreSupprimerMichel Mazens a aussi indiqué que des intermédiaires recrutés par le gouvernement Balladur, les Libanais Ziad Takiedinne et Abdul Rahman al Assir ont été privés d'autres commissions de 200 millions d'euros concernant une autre vente de frégates à l'Arabie saoudite.
Michel Mazens, qui agissait, selon ses dires, sous la direction de Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l'Élysée, a expliqué être allé voir un dirigeant de la branche commerciale de la DCN, Dominique Castellan, pour lui faire part de la décision d'arrêt des paiements.
"Il a réagi en me disant que, pour lui, c'était compliqué, car c'était faire courir des risques à ses personnels", dit Michel Mazens dans un passage de sa déposition publié par Mediapart.
Maître Olivier Morice, avocat des familles de victimes, dit voir dans cet élément la démonstration que le risque avait été pris par l'État français de s'exposer à des représailles. "On a la preuve qu'au moment où Jacques Chirac et Dominique de Villepin prennent la décision d'arrêter le paiement, ils savent qu'il y a des risques", a-t-il dit à Reuters.
Une nouvelle plainte pour mise en danger d'autrui et homicides involontaires va donc être déposée et elle visera Dominique de Villepin, Jacques Chirac et les anciens dirigeants de la DCN, dit Me Morice.
http://www.lepoint.fr/societe/attentat-de-karachi-un-nouveau-temoin-renforce-la-piste-de-la-corruption-19-11-2010-1264560_23.php
@Vlad : c'est clair que Morin a du mal a digérer tout ça mais bon il a bien sucé sarko pendant 3 ans, tout à une fin ;))
RépondreSupprimer@BA : oui j'avais vu ça, cette affaire va péter un watergate puissance 10
ya pas qu'au centre qu'ils se foutent sur la gueule ! à l'ump aussi ! ainsi, l'histoire Devedjian. Et c'est tant mieux ! ça se lézarde, tout ça !
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