Concernant l'affaire du Karachigate les révélations de Charles Millon ces derniers jours ont allumé le feu dans la classe politique au plus haut sommet de l'Etat. Dans cette affaire il semble bien que Chirac, Sarkozy, Balladur, de Villepin aient à un moment ou un autre trempé dans cette affaire. 2 présidents de la république et 2 premiers ministre, rien que ça !
Hier dans la journée pour couronner le tout, Hervé Morin, qui a du mal a exister maintenant qu'il a été viré du gouvernement s'en est pris à François Bayrou mais un retour de bâton (à lire chez l'hérétique) semble poindre.
Enfin, hier soir la présidence de la république balançait un communiqué où l'on apprenait que Nicolas Sarkozy était blanc comme neige, n'était au courant de rien et d'ailleurs Claude Guéant le secrétaire général de l'Élysée nous dit même que son mentor n'était qu'un simple "porte parole" d'Edouard Balladur alors que tout le monde pensait qu'il en était le directeur de campagne. (Gael et David vous en parle)
Bref c'est la faute à personne si plus d'une dizaine de personnes ont perdu un être proche dans un attentat dans ce lointain pays qu'est le Pakistan.
Voici une vidéo de Médiapart qui vous éclairera sans doute :
Sarkozy poursuivi par l'affaire de Karachi
envoyé par jackyshow38. - L'info internationale vidéo.
Vous remarquerez que dans l'affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy est aussi au centre des débats à propos des "enveloppes garnies de grosses sommes d'argent" supposées avoir été remises à Eric Woeth par le couple Bettencourt pour alimenter la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. La encore, la tactique défensive consiste à nier la connaissance de ces faits.
Dans l'affaire Karachigate comme dans l'affaire Bettencourt, tout a été fait pour que la justice n'enquête pas trop et surtout pas trop vite mais la roue semble tourner. Pour le Karachigate, le juge Van Ruymbeke a ouvert une enquête pour "corruption et abus de biens sociaux", mais, évidemment, le Parquet (aux ordres) a fait appel pour s'y opposer.
Dans l'affaire Bettencourt l'ensemble des affaires ont été cette semaine "dépaysées" à Bordeaux ce qui devrait garantir, enfin, une procédure judiciaire indépendante, loin des faux semblants du procureur Courroye, ami de Nicolas Sarkozy, qui menait des enquêtes préliminaires indéfiniment.
Jamais au grand jamais on avait vu un tel déferlement d'affaires concernant le plus haut représentant de notre pays, c'est vraiment grave, très grave.
Il semble, il semble, il semblerait, supposées... bon ben ça fait beaucoup de conditionnel, de si....
RépondreSupprimerC'est drôle mais si on émettait des faits et montrait des preuves, on rigolerai moins et là peut etre pourrait-on parler de "grave" pour l'instant...
demande aux différents juges, quand ils auront bouclés leurs enquêtes.
RépondreSupprimeril n'y a pas de fumée sans feu