Nous sommes à 18 mois des prochaines élections présidentielles et déjà l'UMP et Nicolas Sarkozy se préparent pour cette échéance vitale pour lui et pour les Français.
On sait déjà depuis un moment qu'un remaniement ministériel est prévu et les gesticulations médiatiques de Jean-Louis Borloo de cette dernière semaine nous confirment que l'on peut s'autoriser à penser qu'il n'est pas loin de l'hôtel Matignon.
Jean-Louis Borloo est un "faux gentil" qui a bien mal commencé sa campagne de communication en prônant pour un "Grenelle de la Fiscalité" tout en rejetant l'idée d'un "Grenelle sur les retraites" comme si la fiscalité avait plus d'importance que la retraite des Français. Il place l'argent au dessus des considérations humaines et là il y a un réel problème. Ça commence mal !
Le plus comique dans tout ça est qu'il fait référence à la démocratie participative ! C'est drôle ça, alors que l'UMP est constamment vent debout contre Ségolène Royal plus que quiconque et l'insulte à la première occasion venue, voici que Jean-Louis Borloo un de ses représentants des plus éminents vante ce que préconise Mme Royal depuis de longues années. Franchement ils sont pathétiques, ils n'ont plus d'idée ?
Jean-Louis Borloo est archétype de l'homme politique, qui fait semblant d'être au centre mais, bien à droite, il approuve les mesures d'exclusion et de stigmatisations prises durant l'été par Nicolas Sarkozy. Il a l'air gentil, tout mou genre Raffarin, mais attention, que personne ne rêve, ce n'est pas parce que les Français approuvent la méthode de négociation de type "Grenelle" (Etat, associations, collectivités, syndicats, entreprises) que le nouveau gouvernement changera la conduite des affaires qui sur le fond ne variera que bien peu. Seule la méthode risque de changer car Nicolas Sarkozy va vouloir rassurer "le ventre mou et volatile" de l'électorat.
Jean-Louis Borloo traine des casseroles derrière lui, comment de pas penser au projet de TVA Sociale qu'il défendait face à Laurent Fabius en 2007, ce qui aura "coûté" quelques sièges à l'UMP lors des législatives 2007.
N'oublions pas non-plus le fiasco monumental de Jean-Louis Borloo (Prix du bouffon vert de juillet 2010) sur la taxe carbone, rejetée par les Français. Il a été désavoué par le conseil constitutionnel qui a rejeté le premier texte, puis par le 1er ministre François Fillon et Nicolas Sarkozy qui au final a repoussé sine die le second texte préparé par Jean-Louis Borloo, qui qualifiait de détail cet abandon. Le Parti Socialiste était contre ce projet parfaitement injuste puisque les industriels en étaient exclus
Ségolène Royal contre la taxe carbone
Les vrais électeurs de la droite sont acquis à la cause de Nicolas Sarkozy et point n'est besoin de les convaincre par contre, l'UMP veut faire en sorte que les indécis se rapprochent de Nicolas Sarkozy.
Alors, je parierais volontiers qu'il mettra en avant Jean-Louis Borloo et que lui apparaitra soudain comme le recours, le sage ce qu'il n'a jamais fait depuis son élection où son omnipotence a été de tous les instants. Ainsi il pourra peut-être convaincre les hésitants. En l'état, l'opinion lui est très défavorable mais 18 mois c'est long et un revirement est-il envisageable ? Mystère
Tiens au fait il y a Carla qui fait des clins d'œil à Jean-Louis, comme c'est mignon tout ça
Pas d'accord avec ton troisième paragraphe (j'en avais d'ailleurs fait un billet). La retraite, c'est avant tout une histoire de financement, donc de fiscalité.
RépondreSupprimerah ah et bien non la fiscalité est au service des citoyens et pas le contraire.
RépondreSupprimerOn connait et/ou estime la dépense et donc on trouve les recettes nécessaires à la mise en application de la retraite à 60 ans.
par conséquent l'humain doit avoir la primauté sur le business et la fiscalité :)
Je suis d'accord avec Melclalex ;)
RépondreSupprimerMais je ne crois pas que Borllo soit premier ministre...
RépondreSupprimerBen oui. La contrainte est de partir à 60 ans et toussa : il faut maintenant voir la fiscalité pour trouver le pognon.
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