Au PS ce n'est pas nouveau, les égos sont prèts à rejaillir au moindre grain de sable ou grain de folie, on ne sait donc trop pourquoi et comment Malek Boutih l'autre soir se l'est raconté en disant à propos de Martine Aubry "Elle slalome avec le dossier des retraites, il y a un décalage entre ce qu'on dit et ce qu'elle fera demain"
La réponse à fusé d'où on ne l'attendait pas puisque Ségolène Royal a remis son ancien compagnon de motion à sa place en déclarant "Il a perdu une occasion de se taire" et toc on ne lui a pas fait dire la phrase qui tue et qui calme.
Pour ne pas être en reste Martine Aubry a elle aussi remit l'impétrant à sa place en déclarant "Ce genre de petites phrases, ça ne sert personne. Pas celui qui les prononce et pas la politique"et "C'est pas très grave mais ça donne une mauvaise image de la politique".
Alors sur le fond quel est le problème ? Si Malek Boutih ne croit pas au projet retraite du PS qu'il le dise, il doit bien pouvoir le faire puisqu'il est membre du Bureau National du PS. Si il pense autrement que le PS, est-ce que les petites phrases dont le PS a le secret depuis toujours ( Cf le duel Mitterand-Rocard des années 80 et tant d'autres après) feront avancer la résolution du problème ?
Honnêtement, les français s'en foutent, ils veulent du concret, ils veulent le rétablissement des valeurs républicaines bafouées par la droite, ils veulent l'équité devant la loi, devant l'impôt, ils veulent que les injustices disparaissent. C'est cela dont les français veulent entendre parler.
Pour le PS et la gauche le salut passe par une unité sans faille sur un projet accepté par tous, que le PS commence déjà par présenter un projet sans voix discordante et la gauche aura fait un grand pas.
malek Boutih, c'est pas lui qui s'était autoparachuté je sais plus où pour perdre ? Je ne me souvenais plus qu'il existait politiquement parlant, merci du rappel :)
RépondreSupprimertu dois confondre avec Lamdaoui un protégé de Hollande qui bien que parachuté est parti....en vrille ( je sors)
RépondreSupprimerLes français veulent du concret, nous sommes d'accord !
RépondreSupprimerc'est-y pas cool, ça !:)
Malek se cherche encore politiquement. Espérons qu'il ne sera pas la prochaine victime d'une supposée ouverture à venir.
RépondreSupprimerLes chemins de la politique sont impénétrables parfois.
Balle d’identité
RépondreSupprimerQui a dit que la peur a changé de camp ?
C’est comme si les enfants d’immigrés voulaient à tout prix nous faire payer les pots cassés du passé décomposé.
L’un d’entre eux, Malek Boutih parle de contre-culture pour nous signifier que les petits caïds de banlieue n’accepteront jamais la moindre identification. Ils ne se sentent ni immigrés, ni intégrés, ni assimilés… Points de suspension !
En vérité, ils ne partagent avec nous, pas le moindre sentiment… c’est le ressentiment qui les caractérise ou les stigmatise.
Déni de culture. Non ! ce serait plutôt la culture du déni : déni de nos valeurs, de nos institutions et de notre mode de fonctionnement. A tort ou à raison
C’est toujours non… même pour dire oui.
Est-ce un délit ? Est-ce un crime ?
De voir des jeunes gens brûler ce qu’ils sont censés adorer ? Et de haïr le sol sur lequel ils sont nés ? Nous y sommes peut-être pour quelque chose ? Un peu… beaucoup… malheureusement.
Et s’ils ne sont pas contents d’être français, c’est peut-être parce que nous n’avons pas encore trouvé les mots pour leur parler.
Le seul qu’il faudrait commencer par éliminer : c’est l’identité. Sinon nous ne leur ferons jamais avaler le miel ou le fiel de la citoyenneté.
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Identite
"Pour le PS et la gauche le salut passe par une unité sans faille sur un projet accepté par tous, que le PS commence déjà par présenter un projet sans voix discordante et la gauche aura fait un grand pas."
RépondreSupprimerC'est impossible, çà!
Le jour où on aura un projet sans voix discordante, la gauche aura fait une grand pas... vers la droite, ou vers le stalinisme.
On ne peut pas s'en empêcher, çà nous est consubstantiel.
et pour une bonne raison: nous sommes attachés à nos valeurs, mais individuellement.
Bien que nous soyons très attachés à l'intérêt général, nous défendons farouchement notre liberté de pensée individuelle et nous mettons au-dessus de tout la cohérence de nos actes avec nos idées personnelles.
Seuls des êtres exceptionnels, Blum, Mendès-France, Mitterand, peuvent nous faire ranger derrière eux.
François Hollande sera-t-il un être exceptionnel? Je l'espère vivement, car sinon, ce sera un tragique échec.