Voilà donc un ministre mis en cause entre autre par Patrice de Maistre le patron de Clymène, qui a déclaré à la police la semaine dernière avoir vu plusieurs fois Eric Woerth début 2007, quand Eric Woerth lui avait demandé de rencontrer son épouse pour "la conseiller sur sa carrière".
Eh bien sachez qu'il n'a rien fait, rien à se reprocher c'est tout du moins ce qu'il prétend.
Il a juste demandé à Patrice de Maistre "de recevoir sa femme pour essayer de la conseiller sur sa carrière".
Donc :
Il a juste demandé à Patrice de Maistre "de recevoir sa femme pour essayer de la conseiller sur sa carrière".
Donc :
- mai 2007 Eric Woerth devient ministre du budget
- novembre 2007 son épouse est embauchée par Clymène (180.000 euros par an) dont le patron est Patrice de Maistre
- janvier 2008, Eric Woerth a remis la Légion d'honneur à Patrice de Maistre
“Le mensonge est comme la vase au fond du lac.
Il nous salit, il nous englue
et finit toujours par nous entraîner vers le fond.”
Wikio
De toutes façons, pour beaucoup il est forcément coupable, non ? Je me demande pourquoi il essaie de se défendre...
RépondreSupprimer(j'attends avec impatience une personnalité de gauche prise dans des affaires de ce genre, pour voir là aussi on le considérera forcément menteur et coupable).
Gauchiste.
RépondreSupprimerFalconHill,
Pourquoi en veux-tu à la gauche ? Ce n'est pas une personnalité de gauche qui est accusée, présentement, mais un ministre de droite.
Bonjour,
RépondreSupprimerEn effet, Woerth pense que les Français sont des VEAUX. Son mentor et lui pensent qu'il y a encore 53% e zozos qui seraient capables de mettre un bulletin dans l'urne Carla, pardon UMP.
A+
Nicolas, je n'en veux pas à la gauche. Je ne te demande pas de me relire, tu lis de toutes façons uniquement ce que tu veux.
RépondreSupprimerJe demande juste à voir ce que diraient certains quand une personnalité de gauche sera dans la même situation que Woerth aujourd'hui. Que cette dernière soit ministre ou pas.
Je n'en veux pas à la gauche (sinon pour n'être pas capable de me donner l'espoir qu'elle fera mieux que Sarkozy, mais c'est mon problème). Par contre un peu plus déjà à ce militantisme binaire qui consiste qu'on fait vis à vis du camp d'en face ce qu'on ne supporterai que l'on face vis à vis du sien.
Parce que si au final Woerth est déclaré coupable de rien, comme l'ont été d'autres personnalités (droites ou gauches), on fera quoi ? On mettra en doute l'impartialité de la justice ?
FalconHill,
RépondreSupprimerJe crois que c'est à toi de te relire ! Tu parles d'un militantisme binaire et systématiquement, quand un type de droite est attaqué, tu cherches des noises à la gauche pour dire "hé ho les gars vous n'êtes pas propres".
Ben si.
On s'en fout que Woerth doit DECLARE coupable, il l'est. Il est trésorier de l'UMP et Ministre. Sa femme bossait pour une des premières fortunes de France. C'est trop. Rien d'illégal, peut-être, mais il y a évidemment conflit d'intérêt.
Nicolas, relisons nous tous les deux alors...
RépondreSupprimerJe ne réponds pas à ton passage "quand un type de droite est attaqué, tu...". C'est faux, je sais que tu le sais, mais bon jouons le jeu droite contre gauche si tu veux.
Enfin, je n'ai jamais été en désaccord avec toi sur le conflit d'intérêt, et sur la faible défense de Woerth.
Et tu as raison, le conflit d'intérêt n'est pas illégal. Il est immoral.
Enfin, tu considères la gauche propre et immaculée, ce n'est pas mon cas.
J'ai le droit d'être en désaccord avec toi, ce n'est pas pour ça que "j'en veux à la gauche". Mais oui, j'en veux à cet esprit militant aujourd'hui. On peut être en désaccord.
Falcon Hill,
RépondreSupprimerMilitant n'est pas une tarre, il faut simplement être lucide sur les comportements de son propre camps.
D'ailleurs si ru ne l'as déjà fait je t'invite à lire mon billet du jour où j'égratigne bien volontiers Valls et Bartolone.
Pour le reste il est vrai que les blogueurs de gauche en ont découverts beaucoup avec cette affaire car entre les enveloppes, les micro-partis, les conflits d'intérêts et j'en oublie, cela fait beaucoup pour un seul et unique parti politique.