Voilà, on arrive au bout du suspens qui tient en haleine la France entière depuis plusieurs semaines, demain le projet sur les retraites de Sarkozy et de ces hommes de main sera divulgué.
A quel sauce seront nous entubés ?
- 62 ou 63 ans au lieu de 60 ans
- 42 ans de durée ?
- pénibilité individualisée
Toutes ses solutions n'ont qu'un but, faire travailler plus et plus longtemps ceux qui travaillent, au mépris de la qualité de vie et du bien être. Les progrès de la médecine, l'amélioration de notre quotidien, l'allongement de la durée de vie ne sont pas au service du travail mais des travailleurs.
Nous saurons tout demain d'un projet gouvernemental dont l'orientation libérale n'est plus à démontrer alors que d'autres pistes existent notamment en matière de financement.
Comme le dit Nicolas les blogueurs ne sont pas à la retraite et Gabale a bien raison d'écrire que "le blogging politique apporte une bouffée d’oxygène", alors nous serons probablement nombreux à commenter, critiquer ce projet dont dans sa forme notre pays pourrait bien se passer.
Comme le dit Nicolas les blogueurs ne sont pas à la retraite et Gabale a bien raison d'écrire que "le blogging politique apporte une bouffée d’oxygène", alors nous serons probablement nombreux à commenter, critiquer ce projet dont dans sa forme notre pays pourrait bien se passer.
Wikio
J'ai peur que Gabale fasse partie de ces blogueurs (comme je l'ai été) qui croient que les blogs politiques ont une vague importance...
RépondreSupprimerN.B. : Gabale, si tu passes par là, mon commentaire n'a rien de méchant : je suis juste pessimiste et je ne fait référence qu'à la phrase cité par le taulier.
mis à part certains blogs très lus, les autres n'ont que peu d'audience au delà de la blogopshère (et encore!) et des teams internet des partis politiques qui logiquement ont ou devrait avoir un oeil sur les blogs et les réseaux sociaux.
RépondreSupprimermais bon ça ne nous empêchera pas d'écrire quand même quelques billets de temps à autres.
Cher Nicolas,
RépondreSupprimerJe te réponds tardivement car je viens de prendre connaissance à l'instant de ton message posté le 15 juin.
Oui, bien sûr, je considère que le blogging apporte une bouffée d'oxygène.
Mais, pour dire la vérité, je ne me fais aucune illusion excessive sur la portée concrète de l'exercice (cf par ex : http://www.gabale.fr/?p=576).
Cependant, je partage assez le sentiment de Juan, à savoir que « L’influence des blogueurs se mesure à l’importance de ceux qui les écoutent et les relayent. » (cf. http://www.gabale.fr/?p=408 )
L'important, ce n'est pas d'avoir des milliers et des milliers de lecteurs (le critère de l'audience, il a un sens je dirais "commercial"... or je ne vends rien et ne vis évidemment pas de ce que j'écris... et puis les internautes constituent un lectorat versatile, qui va et vient).
L'important, c'est (en toute modestie bien sûr) d'essayer d'attirer l'attention de "personnalités" (du monde politique, médiatique, financier, etc.)sur certains sujets que l'on traite avec sa propre subjectivité, ses partis pris, ses exagérations, et parfois ses insuffisances, etc.
Je vais prendre un exemple. Dans mon parti, le PS, une mission de rénovation et de dialogue était annoncée le 1er juin au sein de ma fédé suite aux dernières élections régionales qui avaient été marquées par une série d'exclusions.
Le 29 mai, j'avais écrit un billet pour exprimer ma façon de voir les choses ( http://www.gabale.fr/?p=2860 ). Le matin du 1er juin, j'ai reçu un mail de ma fédé qui indiquait que la mission en question était purement et simplement annulée pour des motifs qui n'ont jamais été expliqués.
Alors certes, je ne veux pas nécessairement en déduire un lien de cause à effet, mais je ne peux cependant pas m'empêcher de penser que ce billet a quand même été lu au niveau national et peut-être répercuté auprès de ceux qui étaient censés apporter à Mende la "bonne parole" du national.
Alors peut-être que je me trompe complètement, mais j'ai la faiblesse de croire que par mon billet, certains apparatchiks nationaux ont su que ça allait très mal se passer.
Jouer les fanfarons au niveau national est une chose. Se confronter aux militants humiliés, à des personnes désintéressées qui ne retirent aucun kopeck de la politique si ce n'est des coups, en est une autre.